Quad Core - Yann Leguay
Détournement sonore d’objets électroniques. Musique du XXIIe siècle.
Yann Leguay travaille depuis de nombreuses années sur les questions de supports, de production et de fixation du son. Véritable manipulateur, ou « media saboteur », comme le définit le label Consumer Waste à la sortie d’un album renversant en 2013, il cherche à replier la réalité sur elle-même à l’aide d’objets, d’éditions, d’installations et de performances réalisés dans divers lieux et festivals.
Brut et sans concession, son détournement des normes admises en musique s’inscrit dans la lignée du mouvement « glitch » et du « circuit-bending ». Yann Leguay pose la question de l’outil sonore et de sa non-finalité. Dans Quad Core, des disques durs sont ouverts pour constituer un instrument entièrement contrôlable mais au comportement imprévisible. S’en dégage un paysage sonore oscillant entre drones numériques et craquements analogiques. Une immersion dans l’écoute du support, et la matérialité de ce type de mémoire physique.
Hubbub
Des plaisirs de l’instant qui font des souvenirs précieux », c'est en ces termes que Jazz à Poitiers accueillait Hubbub en 2014 pour leur quinzième anniversaire. Mais Hubbub ça n'est donc pas seulement des plaisirs de l'instant, c'est une formation qui dure et qui par définition se réinvente en permanence. Des musiciens virtuoses chacun dans leur domaine, une communion unique entre eux. Une pratique de l'improvisation collective qui n’invente sans doute rien, mais qui donne naissance à une musique nouvelle, une musique dans la musique, une musique inouïe. Chaque son doit trouver sa place dans un kaléidoscope multicolore, changeant, bruissant, évoluant incessamment. En tension, en équilibre, Hubbub avance comme sur un fil. D’un côté et de l’autre, un précipice. Sur la crête, la musique, l’improvisation jouissive. Des sommets qu’ils atteignent à chaque concert, immanquablement.
Hubbub c'est un art du son, un art de la tension. Hubbub c'est précieux et comme on l'a déjà dit, Hubbub c’est immense et puis c’est tout.
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The Bridge #14
The Bridge est un ambitieux projet d'échanges entre deux continents, et plus précisément entre deux pays, les États-unis et la France. The Bridge a pour mobile de faire jouer et circuler quelques dizaines de musiciens parmi les plus actifs et les plus créatifs du champ jazzistique – la moitié basée à Chicago et dans le Midwest, l’autre moitié dispersée à travers la France – dans toutes les configurations possibles, année après année, voyage après voyage, aventure après aventure.
Pour cet échange, le 15ème déjà, The Bridge réunira les saxophonistes Keefe Jackson et Dave Rempis, la pianiste Christine Wodrascka et les batteurs Didier Lasserre et Peter Orins. The Bridge doit s'envisager comme un dialogue toujours mouvant, jamais figé, entre des musicien-ne-s, qui explorent leurs parcours et leurs différents horizons autour de la musique Jazz et/ou improvisée. Il n'y est pas question de leader, ou de partition pré-établie mais bel et bien de faire de l'expérience, du phénomène de l'échange vécu, une matière sonore vivante et inventive, qui jamais ne se fige.
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Fêtez Utile Fish From Hell
Fêtez Utile !
C’est ce que vous proposent le Confort Moderne, la Fanzinothèque et Jazz à Poitiers avec cette soirée musicale détonante au profit de la Ligue contre le cancer 86. Une programmation fidèle à leurs esthétiques claires et obscures où même les enfants trouveront bonheur. En somme, de la musique et de la joie tout en soutenant une cause qui nous est chère. Indéniablement immanquable donc !
Programmation : La Croisière du Navigator (ciné-concert à partir de 5 ans) par Jérémy Baysse trio, Fish From Hell, Chassol, Ropoporose et Rubin Steiner
Pour parler de Fish From Hell, trio formé par Marc Démereau, Sébastien Bacquis et Fabien Duscombs, il va nous falloir faire preuve d'imagination. En effet ce trio d'improvisation s'est formé autour d'un spectacle Moby Dick Wanted, qui comme son nom l'indique s'attache au célèbre cachalot blanc d'Herman Melville. Il ne sera pas question du « je préférerais ne pas » de Bartelby, mais bien d'imaginer les mouvements et les déplacements de Moby Dick et du Capitaine Achab.
On reconnaît dans Fish From Hell, des emprunts à la musique noise, au rock et au free jazz, mais indubitablement le trio nous plonge dans une approche imaginative d'un récit dont chacun-e peut s'emparer. Des sons acoustiques les plus ténus, aux déluges électroniques les plus dévastateurs, on perçoit aussi bien la menace du « monstre», que ses plongées abyssales ou sa sérénité toute aquatique. Il y a bien dans Fish From Hell, quelque chose du voyage, mais du voyage comme seule l'imagination peut nous en procurer.
Crédit photo : Johann Michalczak
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Pateras - eRikm
On connaît Pateras pour Pivixki et ses pièces électroniques, on connaît eRikm pour son prolifique apport aux expérimentations électroniques. Ce qu'on ne connaît pas encore, c'est le duo entre Pateras et eRikm. Nul doute qu'entre ces deux musiciens le dialogue sera conséquent. On pourrait qualifier la pratique d'eRikm de minimale, elle pourrait se résumer à une question : que reste-t-il du dispositif de l'électronique quand il ne reste que sa « lutherie »? On pourrait qualifier la pratique d'Anthony Pateras de brute, ou posée autrement comment on peut produire du hard métal avec de l’électronique ?
Schématiquement, le travail d'eRikm et Pateras joue sur quelque chose de l'ordre de l'attention, de la tension, et de la puissance. De l'infime au plus massif, de la sonorité la plus invisible à la plus maximale, c'est un travail d'équilibre. Accélération et décélération, silence et saturation, l'idée est bien d'y développer une puissance, une puissance électronique, extatique, sensible et intense.
Crédit photo : Pierre Chinellato
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Rühland
On connaît Einstein on the Beach pour leurs bons goûts de programmation à Bordeaux, mais ils exportent aussi de bien belles propositions. Rühland s'articule essentiellement autour de Ian Saboya (Api Uiz...), échappé des Potagers Nature, et de Mathias Pontevia (Rien Virgule...).
Notable particularité, Pontevia joue avec une batterie horizontale, c'est à dire avec grosse caisse et tambours placés à plat comme caisse de résonance qu'il utilise autant pour les impacts que pour divers frottements. Dans Rühland tout se base sur l'oscillation entre une stratégie d'écoute et un déploiement intense d'énergie. Vide, silence, saturation et violence. On pourrait dire de Rülhand qu'ils tentent de produire diverses masses sonores, en saturant les réponses ou les non réponses entre guitare et batterie, et en tentant de maximiser l'impact de ces masses. Rühland est sans doute quelque chose comme de la noise orageuse dont on ne sait jamais si elle va éclater.
Crédit photo : Bruce Milpied
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Raphael Vanoli + PolyBand
Première partie : RAPHAEL VANOLI - Pays-Bas
Guitariste basé à Amsterdam, bassiste, compositeur et improvisateur, Raphael Vanoli est un guitariste versatile spécialisé dans l’utilisation de multiples installations électroniques. En expérimentant toutes les possibilités de son instrument, il a notamment façonné une technique propre qui consiste à utiliser son souffle sur les cordes de guitare. Raphael viendra nous présenter son disque solo «Bibrax» qui estompe les limites entre électronique et acoustique.
Deuxième partie : POLYBAND - Pays-Bas
PolyBand est un collectif de musiciens hollandais dirigé par Jasper Stadhouders qui depuis 2015 tente de faire sienne cette idée très simple : on ne se baigne jamais deux fois dans le même fleuve. Musique quasi rituelle, PolyBand produit des tentatives d’expériences sensibles. Des expériences uniques et presque transcendantales, portées par une base simple, deux batteries, deux guitares, une basse, parfois une cornemuse. Cycles polyrythmiques complexes, couches multiples et polytonales, PolyBand agit par concrétion, par accumulation de gestes, pour créer une masse sonore où se jouent de subtils changements, des micro-évolutions qui engendrent une énergie brute et primaire.
Crédit photo : Maarten Mooijman
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Songs for six
Charlène Martin explore la voix dans tous ses états. Passant des standards au jazz contemporain ou au free, elle se passionne aussi bien pour le discours écrit que pour l’improvisation spontanée, pour la matière sonore brute autant que pour les beaux textes ou les mélodies subtiles. N’ayant pu se résoudre à choisir entre toutes ces pistes, elle fait le choix de l’éclectisme vocal.
Cette nouvelle formation mêlant voix, cordes et instruments à vents, explorera un répertoire de standards contemporains, pop-rock et jazz, ainsi que des compositions originales, et des improvisations autour de ces différents thèmes, comme un « cabinet de curiosités » poétiques et musicales.
Un voyage ludique, porté par des musiciens explorateurs dans des domaines aussi variés que les musiques contemporaines, le baroque, la pop, l’impro, le métal, ou le jazz d’aujourd’hui. Chaque instrumentiste, par son parcours atypique, enrichit ce voyage sensible, autour d’un répertoire vocal original.
Pour la première de ce tout nouveau sextet made in Poitou, elle invite Claude Barthélémy, grand bonhomme du jazz hexagonal et guitariste fougueux à la verve toujours intacte.
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Encore ! Réouverture du Confort Moderne
Jazz à Poitiers, nouvel habitant du Confort Moderne
Depuis début 2016, le Confort Moderne est en phase de réhabilitation. Attendu depuis longtemps par ses occupants, ce nouveau bâtiment marquera un tournant dans l’histoire de la friche artistique poitevine. Mais aussi dans celle de Jazz à Poitiers, puisqu’une fois réhabilité, le lieu y accueillera désormais nos bureaux et la majeur partie de nos activités.
Les équipes de l’Oreille est Hardie (l’association gestionnaire du lieu et porteuse du projet du Confort Moderne), la Fanzinothèque et le disquaire indépendant Transat voient donc aujourd’hui arriver un nouvel habitant. Et bien plus qu’une simple colocation, c’est un véritable projet partagé qui se met ainsi en œuvre. Un projet global, imaginé comme un laboratoire de création artistique, auquel contribueront ensemble les quatre structures résidentes et qui se réfléchit et se construit depuis deux ans maintenant.
Après des mois à trépigner d’impatience, l’heure de la réouverture sonne enfin et le pouls de ce lieu historique va de nouveau pouvoir s’emballer au cours de cette journée inaugurale, prélude à bien d’autres à venir. Comme un avant-goût des envies qui nous nourrissent aujourd’hui et qui nous animeront demain, ensemble, dans ce que sera le Confort Moderne. « Un lieu ouvert, respirable, horizontal, indépendant et décontracté ».
Photo : Cendrine Lassalle
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Nelly Mousset solo + Duo Bergerault/Battus
Nelly Mousset solo
Nelly Mousset aime tout ce qui grogne, frotte, crie et tiraille et trouve ses champs d’expression dans la musique contemporaine et improvisée. C’est la contrebasse qui l’accompagne autant que la voix dans ce rapport plastique et vibratoire au son, au corps, au geste musical.
Au sein du Lobe, avec le collectif poitevin Z.A.P, aux côtés de Ninh Le Quan et Martine Altenburger pour des ateliers pédagogiques ou depuis peu en solo, elle mûrit au fil des rencontres un univers sonore bien à elle, surprenant de maturité quand on sait qu’elle ne travaille la contrebasse que depuis moins d’une dizaine d’années.
Duo Bergerault / Battus
C’est le chant qu’ils ont en commun. Une mélodie sans air qui de part et d’autre s’inverse ou se juxtapose. Un rubato qui n’aurait gardé de son lyrisme que le goût des fils de sons enrayés, cinglants et granuleux.
Et si les surfaces vibrantes du dispositif de Pascal Battus, formé de plateaux et de moteurs qui tournent, réagissent à la matière qui leur est appliquée en créant un son tel un résonateur, la voix est elle aussi générée par une surface vibrante – les cordes vocales - qui réagit en fonction de l’espace, du tissu et du corps qui habite cette membrane-voix et qui sert lui-même de haut-parleur. Une similitude troublante dans le processus et une musique qui s’écrit comme un chant polyphonique auquel s’ajouterait l’accordéon, en contrepoint.
Crédit photo : Mélanie Jolly
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Festival Bruisme
Martin Messier – Field
technologie sensible (Québec)
Martin Messier : champs électro-magnétiques, micros
On pourrait parler technique, champs électro-magnétiques, micro-contacts, patches… essayer d’expliquer ce qu’il fait et comment avec des plaques de plexi, des câbles et ce que génèrent les signaux qu’ils transmettent ou qu’ils captent. Mais on préfèrera parler de magie sonore, de chorégraphie électrique, d’un jeu d’ombres et lumières, de bruits et de silences. Fascinant !
Pascal Niggenkemper
corps sonore (Allemagne)
Pascal Niggenkemper : contrebasse augmentée
Le tour de force de Pascal Niggenkemper, c'est de transformer la contrebasse à la fois en objet sonore et en être vivant. Lorsqu'il l'anime, il y a un corps à corps, un dialogue, une attirance charnelle qui fait que ce n'est plus seulement le musicien et son instrument, mais un prolongement de chacun dans l’autre. Une étreinte passionnée et troublante.
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Bruîtres
Chez Bruisme, y’a pas que les musiques qui sont libres, on fait aussi ce qu’on veut avec le goûter. Et à la place des sempiternelles douceurs sucrées du tea-time, on vous offre huîtres et vin blanc !
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Festival Bruisme
BOA / Èlg / Threesome / Prune Bécheau / Gwyn Wurst / El Selector Andaluz
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Festival Bruisme
Solex / Martial Bécheau / Goat (jp) / Johann Mazé / Etenesh Wassié - Mathieu Sourisseau - Julie Läderach
12€ - 10€ (TR) - 3,50€ (BS)
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Concerts manigancés avec le Confort Moderne (Festival Bruisme)
F.UT.U.R.OS.C.O.P.E
Danse avec les robots (France)
JB Geoffroy : batterie
Antoine Serreau : trompette
Julien Nicolaï : guitare
Où l’on retrouve JB, marteleur épileptique de Pneu, La Colo ou quelques dizaines d’autres projets, une basse oppressante et une trompette lancinante échappées des Finkielkrauts, dans un hommage fervent au plus avant-gardiste des parcs d’attraction (si, si vers la fin des années ’80 !). À moins qu’il n’y ait aucun rapport…
La Tène
trance profonde (France)
Alexis Degrenier : vielle-à-roue
D’incise : harmonium, électroniques
Cyril Bondi : percussions
Plutôt qu’une incarnation d’un renouveau du trad’, La Tène c’est un étrange canevas tissé entre sonorités populaires, mélodies d’altitude (Alpes, Jura, Auvergne…) et transe hypnotique. Vielle à roue en mode râga, percussions répétitives, vagues d’harmonium et électronique onirique se mêlent et s’étirent en une longue vibration obsédante.
El Selector Andaluz
non DJ-set (France)
Yan Begbeider : platines
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Festival Bruisme#7 / Jour 1 - FUTUROSCOPE + La Tène + DJ
Bruisme c’est quatre jours de musiques bancales mais pas banales pour oreilles curieuses, avisées ou flâneuses. Musiques improvisées (souvent), expérimentales (parfois un poil), créatives (pour sûr), différentes (tant qu’à faire !)… Organisé par Jazz à Poitiers, avec la complicité du Confort Moderne, du Lieu Multiple et de la Fanzinothèque, le festival investit quelques lieux de la ville pour un voyage inattendu, avec comme seul mot d’ordre : de la musique, toutes les musiques !
Osez la découverte et retrouvez le programme détaillé sur : http://bruisme.org
Pass Festival (4 jours) : 22€
F.UT.U.R.OS.C.O.P.E - danse avec les robots
(France)
JB Geoffroy : batterie
Antoine Serreau : trompette
Julien Nicolaï : basse
Où l’on retrouve JB, marteleur épileptique de Pneu, La Colo ou quelques dizaines d’autres projets, une basse oppressante et une trompette lancinante échappées des Finkielkrauts, dans un hommage fervent au plus avant-gardiste des parcs d’attraction (si, si vers la fin des années 80 !). À moins qu’il n’y ait aucun rapport…
Infos : http://www.kythibong.org/fr/bands/futuro...
Bandcamp : https://futuroscope.bandcamp.com/
Facebook : https://www.facebook.com/futuroscopemusi...
Ecouter : https://kythibong.bandcamp.com/
La Tène – trance profonde
(France, Suisse)
Alexis Degrenier : vielle-à-roue
D’incise : harmonium, électroniques
Cyril Bondi : percussions
Plutôt qu’une incarnation d’un renouveau du trad’, La Tène c’est un étrange canevas tissé entre sonorités populaires, mélodies d’altitude (Alpes, Jura, Auvergne…) et transe hypnotique. Vielle à roue en mode râga, percussions répétitives, vagues d’harmonium et électronique onirique se mêlent et s’étirent en une longue vibration obsédante.
Infos : http://www.muraillesmusic.com/artistes/l...
Facebook : https://www.facebook.com/latenetrio/?fre...
Aperçu : Youtube - La tène / La Thouraz di Sopra https://www.youtube.com/watch?v=F-2KO-Jo...
El Selector Andaluz – non DJ set
(France)
Yan Begbeider : platines
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Bruisme paye son coup (Festival Bruisme)
Avant d’attaquer les esgourdes on vous régale le gosier à grand renfort de breuvages naturels, bios ou artisanaux. Le tout au beau milieu de quelques milliers de fanzines et autant de vinyles passionnément collectés par la Fanzinothèque et Transat. Mens sana in corpore sano…
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Merleau Ponty
Ici, on croit être tout à la fois chez James Joyce, Aperghis, Berio ou Cage, à ceci près que la multiplicité des voix découle du subterfuge de l'électronique.
Ensemble, ils procèdent par touches. Des touches picturales que le duo applique sur la toile de décorums vocaux et ventilés. Paysages improbables jaillissants des parois d'un accordéon qui propulse l'air, le compresse, l'évacue et le dissipe encore. Paysages intérieurs naissants d’une paroi buccale qui ne traite et ne filtre que les intentions des mots. Des mots émotifs, des semblants de mots, des mots en boucle pour mieux exprimer l’image qui se constitue d'elle-même. Contemplations furtives de visions éphémères quasi cinématographiques, comme le déroulement d'une pellicule qui a laissé la rétine de notre imaginaire impressionnée.
12€ - 10€ - 8€ - 3,50€ - gratuit pour les moins de 12 ans
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Phill Niblock – Movement of people working
Compositeur tendance plutôt expé, artiste multimédia, pionnier de la micro-tonalité dissonante (non, ça fait pas mal…), magicien du drone, du mille-feuille sonique et de la physicalité du son (ça peut faire mal, mais c’est bon !), Phill Niblock est un monument. Sa démarche, sa musique, ont déjà profondément marqué l’histoire des pratiques en marge. Né en 1933, il débute sa carrière comme vidéaste, puis photographe de jazz, avant d’attaquer la composition sonore vers la fin des années ’60. Il a sillonné la planète, de centres d’art en squats éphémères. Des milliers de kilomètres, des centaines de concerts, installations, diffusions et autant de voyages durant lesquels il aura aussi accumulé des heures de vidéos. Et notamment de gens en train de travailler, des petites mains, fixant sur la pellicule les gestes précis des artisans du monde. Un canevas d’images qu’il monte en support visuel de ce projet « movement of people working » et la porte d’entrée rêvée pour l’inviter dans le cadre du festival Filmer Le Travail, qui ouvre sa huitième édition à Poitiers.
Une performance rare, où gestes manuels et strates de sons s’accordent en des séquences répétitives, s’enchaînent, se superposent ou contrastent jusqu’à créer une tension dramatique qui révèle toute la poésie que porte en eux chacun de ces mouvements, chacun de ces bruits.
6€ - 3,50€
Dans le cadre du festival Filmer Le Travail
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Escape Lane - The Bridge#6
Depuis quatre ans, The Bridge, réseau transatlantique pour le jazz et les musiques créatives, met en relation improvisateurs de France et des États-Unis, au gré de formations mixtes, traversant l’Atlantique dans les deux sens.
Ce quartet-là – Escape Lane, ou « voie d’échappée » – est né lors d'un premier voyage à Chicago en 2014. C’est au batteur Denis Fournier qu’est initialement venue l’idée de ce regroupement. Il y a quelques années, il avait formé le quintet Watershed pensant y inviter Jeff Parker, malheureusement indisponible à cette époque. The Bridge leur offrait donc enfin l’occasion de collaborer. Une fois l’accord passé entre les deux hommes, ils décidèrent de faire appel à deux nouveaux venus sur leurs scènes respectives. D’associer à leurs tractations musicales le brassage du trompettiste Marquis Hill et les embranchements du contrebassiste Joaquim Florent. Marquis Hill venant d’être engagé à l’année par Marcus Miller, il cède sa place au cornettiste Ben Lamar Gay pour cette tournée en France... Qu’on soit rassuré, on ne perd rien au change et l’équipage est déjà soudé. Ces quatre navigateurs n’ont besoin d’aucune boussole afin de savoir où aller, ils n’ont qu’à suivre l’onde des rivières dont ils ont fait la substance même de leur musique : « Ce sont comme des régions, raconte Denis Fournier, des paysages harmoniques et rythmiques, des énergies, qui se trouvent dans la mémoire et que nous pouvons convoquer ; d’un seul coup, ils appellent une mélodie, un contrepoint, ou une polyrythmie. »
12€ - 10€ - 8€ - 3,50€ - gratuit pour les moins de 12 ans
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Hippie Diktat
Rejetons pas bien propres sur eux de l’intarissable collectif Coax, on imagine plus ces hippies-là traîner leurs guêtres au Hellfest que dans les rangs d’une communauté claque-sandale du Larzac… Un nom de groupe obscur donc, à l’image de leur musique. Organique, adipeux, leur son est lourd, massif et profondément sombre. Comme un long tunnel au bout duquel on est pas sûr de voir la moindre lumière, il serpente entre dark-ambient, doom cuivré, freeture noisy et réminiscences – mais si ! – d’un jazz sans pedigree qui traîne toujours dans le coin. Mais pas grand chose à faire que ça plombe ou que ça swing, qu’ils sortent d’un conservatoire ou d’un garage crasseux, ces trois gaillards font de la musique, point barre. Et plutôt qu’essayer de savoir à quelle foutue chapelle ils peuvent bien appartenir, on se réjouit de voir ainsi les frontières s’effacer. Parce que, comme chez tous leurs congénères coaxiens, ou chez de plus en plus de jeunes musiciens alertes, leurs cultures sont multiples et les œillères tombent. Parce que Pat Metheny c’est ni mieux ni moins bien que Stephen O’Malley. Parce que le baryton trapu d’Antoine Viard peut se faire aussi lyrique que le ténor de Coltrane et que dans la batterie tellurique de Julien Chamla résonnent certainement des tambours exotiques ou une espèce de chabada, mais post-indus. Parce qu’aujourd’hui n’est plus hier et bien moins que demain. Bref, les temps changent, mais si la claque est ici un peu lourde, l’essentiel est bien de la prendre !
En partenariat avec Juste un bruit, d’où.
Première partie proposée par les élèves amateurs et en professionnalisation jazz du Conservatoire de Poitiers encadrés par Marc Brochet. "Les élèves se frottent aux prestations publiques, sur des scènes professionnelles, environ 12 fois dans l'année. Les enjeux sont réels, l'implication et la motivation sont bien là. Ils mettent toute leur sensibilité et leur science de la musique à leur service, et donc par conséquent au service du public présent dans la salle. Ils ont mis la musique, et le jazz, au centre de leur existence; gageons qu'ils sauront vous emmener et vous étonner."
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Trio Petit Favriou Touery
JEAN LUC PETIT : anches
FABRICE FAVRIOU : guitare électrique
JULIEN TOUERY : piano
Un nouveau trio, du free jazz, des climats bruitistes. Recherche de fusion totale entre sons acoustiques et sons électriques de la guitare.
Du métal frappé, des engrenages sonores, un genre d’indus acoustique par- fois, la guitare fonctionne souvent comme un filtre.
Tarifs : 12€ - 10€ - 8€ - 3,50€ / Gratuit moins de 12 ans
Crédit photo : Lucie Mousset
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Cellule d'intervention Metamkine
METAMKINE
CHRISTOPHE AUGER & XAVIER QUEREL : projecteurs cinéma JERÔME NOETINGER : dispositif électroacoustique
Du cinéma pour les oreilles, de la musique pour les yeux, une espèce de ciné-concert abstrait où perception visuelle et auditive se confondent pour donner naissance à une véritable ivresse des sens.
Tarifs : 6€ - 3,50€
Infos/Résa : 05 49 50 30 08
Crédit photo : Jennifer French
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Rencontre Collectifs de musiciens : Quels Enjeux
A l’occasion de la venue des musiciens Romain Baudoin (collectif Hartbrut) et du duo Jacques Puech et Yann Gourdon (collectif La Novia) , en concert les jeudi 8 et vendredi 9 décembre à Carré Bleu, Jazz à Poitiers et l’UPCP-Métive s’associent pour proposer une rencontre-discussion «Collectifs de musiciens : Quels enjeux ?». Cette rencontre vise à s’interroger sur ce type de dispositif : Identité du collectif : ligne «artistique», ligne «politique» ?
Quelle forme de structuration ?
Musiques dites «de niches», comment décloisonner ?
En présence de :
Romain BAUDOIN – Musicien collectif Hartbrut (Béarn)
Laurent MAULEDOUS – chargé de production Collectif Hartbrut (Béarn) Yann GOURDON, Jacques PUECH – musiciens collectif La Novia (Auvergne) Arnaud FIEVRE – coordinateur Capsul Collective (Tours)
Trois collectifs représentés :
Le collectif Hartbrut (Béarn) : http://hartbrut.com Le collectif La Novia (Auvergne) : http:// www.la-novia.fr/
et Capsul Collective (Tours) : http://www. capsulcollectif.com/le-collectif
Crédit photo : Romain Baudoin 1 Primate © Olivier Granger
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Romain Baudoin - 1 Primate / Duo PuechGourdon
Depuis 1998, la Scène Nationale et Jazz à Poitiers s’associent chaque saison pour explorer le jazz d’aujourd’hui et les musiques improvisées. Pour cette soirée, TAP et JAP proposent un focus sur les musiques trad’ contemporaines en invitant des artistes issus de deux collectifs passionnants – La Nòvia et La Familha Artús – qui mixent sans complexe racines traditionnelles et expérimentations sonores.
Romain Baudoin « 1 Primate »
Venu du Béarn, biberonné à la musique trad’ et abreuvé de rock progressif, Romain Baudoin a concilié ses penchants en créant son propre instrument : un hybride double manche fait d’une vielle à roue surmontée d’une guitare. En solo, avec cet étonnant Torrom Borrom (« chaos » en gascon) et une grosse caisse, il projette bourdons lancinants et spirales mélodiques en un post-rock primitif.
Duo PuechGourdon
Tous deux membres du collectif La Nòvia, constellation de treize artistes dynamisant et dynamitant la musique traditionnelle des Pays d’Oc, Jacques Puech et Yann Gourdon inventent une extension du répertoire d’Auvergne et du Limousin où les bourrées se fondent en ondes hypnotiques à faire danser les âmes.
Crédit photo : Antoine Cognet
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DECOY TRIO
John Edwards : contrebasse
Alexander Hawkins : orgue Hammond B3
Steve Noble : batterie
(Grande-Bretagne)
Rencontre au sommet entre un prodige de l’orgue Hammond affranchi et l’une des sections rythmiques les plus définitives du monde des musiques créatives.
Après Sophie Agnel, Peter Brötzmann et Alex Ward, c’est au tour d’Alexander Hawkins de croiser le fer à Poitiers avec l’une des sections rythmiques les plus définitives du monde des musiques créatives. Et quand John Edwards et Steve Nobel assurent l’arrière-garde, on sait à quel point le « soliste » qu’ils accompagnent (ou qui les accompagnent ?) n’aura de répit que quand ils seront allés loin, plus loin, encore un peu plus loin. Parce que jusque-là c’était juste un échauffement… Un binôme sans vraiment d’équivalent, qui semble porter la musique et transcender le propos avec une tension, une rigueur, une imagination et une aisance stupéfiantes. Soit, justement, l’écrin idéal pour l’orgue affranchi d’Alexander Hawkins. À tout juste 35 ans, il fait déjà figure de référence sur un instrument qui ne supporte pourtant pas toujours les divagations sonores collectives un peu extrêmes. Sous ses doigts habités, le vénérable B3 s’impose comme une évidence, même dans les embardées les plus free, et mêle ses voix multiples à l’archet rageur et aux toms survoltés avec un semblant de facilité déconcertant.
Jeu. 17 novembre / 20h45 / Carré Bleu / 12€, 10€, 8€, 3,50€ / Gratuit moins de 12 ans
Infos/résa : 05 49 47 31 48
Préventes disponibles chez Plexus Records et aux Mondes du Disque
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The Choolers Division
Philippe MARIEN : chant
Jean-Camille CHARLES : machines, guitare
Antoine BOULANGE : machines
Kostia BOTKINE : chant
Concert programmé dans le cadre du Free Market, en partenariat avec le Lieu Multiple - Espace Mendès France et la Mauvaise Réputation.
Entrée libre
The Choolers est un projet unique, incroyablement puissant, né au fond d’une forêt profonde, l’Ardenne Belge. Ou comment des musiciens enfiévrés ont relevé le défi culotté de jouer avec des artistes déficients mentaux…
Crédit photo : la S grand Atelier
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Trio CAPPOZZO - MARIAGE - DUBOC
Jean-Luc Cappozzo : trompette
Jean-Sébastien Mariage : guitare
Benjamin Duboc : contrebasse
Tout premier concert pour ce nouveau trio! Avec pour seuls indices dans leur non-texte de présentation, deux mots : « être » et « lenteur ». C’est un peu court certes, Et pas seulement parce qu’on retrouve ici trois magnifiques francs-tireurs qui illuminent immanquablement chaque projet auquel ils participent. Plus que jouer ensemble, ils cherchent à exister ensemble. Partager des espaces, mais sans anticiper la place de chacun. Laisser faire, laisser advenir. Improviser quoi !
Jeu. 17 novembre / 20h45 / Carré Bleu / 12€, 10€, 8€, 3,50€ / Gratuit moins de 12 ans
Infos/résa : 05 49 47 31 48
Préventes disponibles chez Plexus Records et aux Mondes du Disque
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