Le Méta

Le Méta

Centre Dramatique National Poitiers Nouvelle-Aquitaine

Sortie de résidence – SPECTRES
15 Mar

Sortie de résidence – SPECTRES

D'après James Bond, une combinaison narrative, d'Umberto Eco
Cie Le Théâtre dans la Forêt
Nouveau projet de création de la compagnie, venant inaugurer un cycle dédié aux héros, SPECTRES repose sur l’analyse de l’œuvre et du personnage de James Bond par Umberto Eco conjuguée à la réinterprétation libre de quelques fragments clés des romans de Ian Fleming. Avec cette plongée dans un univers fictif connu de tous, Le Théâtre dans la Forêt aborde la notion de culture de divertissement en mettant plus particulièrement en perspective nos mécanismes d’adhésion. Qu’est- ce qui nous fait nous reconnaître en un être de fiction ? Dans quels récits nous projetons-nous et pourquoi ? Qu’est-ce que nos héros et nos fictions racontent de nous ?
A partir de 15 ans


En savoir plus

0

commentaires

Entre ses mains
28 Jan

Entre ses mains

Une jeune femme franchit les portes d’un service des urgences et nous entraîne dans le monde si particulier d’un CHU, la nuit. Il y a Léo l’infirmier qui n’arrive pas à aller aux toilettes, Ishtar l’urgentiste qui fume trop, Chanel l’infirmière qui remplace dans plusieurs services, Annabelle l’aide-soignante qui cumule les tâches de ses collègues en arrêt, Karim l’externe dépassé, Santana et Carmen venues prendre des nouvelles de leur frère, Eva, interne en médecine, dont le corps, peu à peu,– à l’image de cet hôpital –, se détraque. En dépit de la cadence, des réductions d’effectifs, de l’obsolescence du matériel, entre larmes et fous rires, colères et révoltes, tou·te·s tentent de tenir contre vents et marées.
De ces parcours qui se croisent émerge l’architecture d’un grand bâtiment, le point de départ d’une traversée sociétale et poétique dans quatre services hospitaliers: les urgences, la médecine interne, la réanimation et le centre de rééducation. Dans une forme ludique et chorégraphiée, les cinq comédien.ne.s incarnent tour à tour les
différents personnages et transforment le plateau en virevoltant d’une situation à l’autre : arrêt cardiaque, accouchement, tour des chambres, réunion de direction, pause cigarette…On y raconte les ratés, les dérapages, les chutes, le fiasco et les débordements ; les déclarations à la vie criées du fond des ventres, à venir en aide, à faire du mieux qu’on peut.


0

commentaires

Les causeries du Méta
28 Jan

Les causeries du Méta

Les causeries du Méta s’adressent aux artistes et compagnies du spectacle vivant de tous horizons et les invitent à se parler autour d’une tablée conviviale sur ce qui les questionne dans leurs métiers, dans leurs actes artistiques individuels et collectifs, à partager leurs réflexion et leurs parcours.

Thématique de la Causerie du 28/01 :
Créer aujourd’hui… Inspirations, influences, contraintes permettent-elles de réaliser des œuvres authentiques ?
Avec comme modératrice Charlotte Talbot


0

commentaires

L’Aventure invisible & Orlando et Mikael
27 Jan

L’Aventure invisible & Orlando et Mikael

Sommes-nous autres que la somme des multiples rôles que nous nous efforçons de jouer ? Ce «moi» que nous traquons sans jamais l’atteindre, existe-t-il ? S’appuyant sur un vaste travail de recherche et d’interviews, La Trilogie des identités met au centre des histoires spectaculaires venant du réel et les transforme en récits sensibles, complexes et poétiques.
Orlando et Mikael Durée 1h15 L'Aventure invisible Durée 1h20 Les deux spectacles sont programmés à la suite, avec un entracte.


0

commentaires

Les Métaplatines
26 Jan

Les Métaplatines

L’équipe du CDN et les artistes des Rencontres d’automne vous donnent rendez-vous au Méta QG pour finir la soirée sous le signe de la convivialité et de la fête, tous ensemble sur la piste de danse du Magic Mirror !


0

commentaires

L’Augmentation
26 Jan

L’Augmentation

Pour obtenir une augmentation (de salaire), il y a un chemin à parcourir. Il faut que : la secrétaire du chef de service soit là, qu’elle soit de bonne humeur, que le chef de service soit là ; qu’il entende quand on frappe, qu’il dise d’entrer, que proposant ou non un siège, il écoute, qu’il se laisse convaincre, qu’il concède l’augmentation. Du moins qu’il en parle à son chef de service.


0

commentaires

DakhaBrakha
25 Jan

DakhaBrakha

DakhaBrakha est un groupe musical ukrainien composé de quatre artistes multi-instrummentistes, fondé par le metteur en scène Vlad Troistkyi, directeur du Dakh Theatr de Kyiv.
DakhaBrakha signifie « Donner/Prendre » en ukrainien, et ce nom représente la démarche du groupe : pendant des années, le quatuor a collecté des chants traditionnels ukrainiens de village en village, avant qu’ils ne se perdent. Ils les ont ensuite modernisés en mêlant des influences musicales du monde entier au folklore ukrainien traditionnel.
Le groupe se situe au croisement entre musique et théâtre, entre tradition et modernité, entre folklore et inspirations internationales. Le résultat est un son trans-national ancré dans la culture ukrainienne, un son de liberté artistique et culturel incomparable, plus que jamais représentatif et ambassadeur de l’Ukraine.


0

commentaires

Dan Då Dan Dog
25 Jan

Dan Då Dan Dog

Dan Då Dan Dog est un conte contemporain, une comédie décalée qui commence par les circonstances de sa fin, sur la toile de fond d’un fait-divers. La dramaturgie, malicieuse et en pleine turbulence, bobine et rembobine l’espace et le temps, et ne reconnait nulle chose ou nul lieu comme fixation acceptable. Ce faisant, elle évoque avec humour et tendresse notre époque incertaine, l’enveloppe dans l’espace d’un rêve, et aborde les questions métaphysiques d’une société occidentale désorientée et tourmentée.
Derrière son allitération rebondissante, Dan Då Dan Dog se traduit en suédois par : Le jour où le jour est mort, et plus précisément par Le jour où le chien nommé Jour (Dan) est mort.


0

commentaires

Au café de la pensée
25 Jan

Au café de la pensée

Cette année, le Théâtre au Corps initie un nouveau cycle de création, Investir, consacré aux privatisations de services publics et à leurs résonnances intimes, afin d’interroger ce qui nous habite de ces mécaniques de recherche de rentabilité.
Dans le cadre de ces recherches, Eliakim Sénégas-Lajus vous invite à venir partager vos perceptions de ce que représente l’État pour vous. À travers un dispositif ludique de rencontres, vous serez invité·es à échanger avec quelques autres spectateur·trices, pour mieux déployer, remuer et refaçonner, tous et toutes ensemble, les questionnements qui animent ces investigations artistiques.


0

commentaires

Grammaire des mammifères
24 Jan

Grammaire des mammifères

Grammaire des mammifères est une pièce chorale qui explose les codes de représentation.
Un rituel dionysiaque, joyeux et impudent, qui met à nu les personnages que nous composons sur le « grand théâtre du monde ». Une bombe à fragmentation qui pulvérise nos conditionnements sociaux, affectifs, sexuels… Un exorcisme verbal, jubilatoire et sauvage.


0

commentaires

Lecture publique - Les Grandes illusions
24 Jan

Lecture publique - Les Grandes illusions

C’est la première fois qu’est donnée à entendre la première pièce de théâtre du jeune romancier, virtuose et sulfureux, Arthur Dreyfus, auteur de Histoire de ma sexualité (Folio) et Journal sexuel d’un garçon d’aujourd’hui (P.O.L). Ce goût d’inédit, ce frémissement, ce trac des grands jours est au cœur du dialogue même, mélange d’angoisse et de jubilation d’un fils et d’une mère qui cherchent à se dire… l’impossible à entendre ? L’incandescente actrice Anne Alvaro et l’écrivain lui-même (dans son presque premier et presque propre rôle) mènent la performance, de péril et délices, à son paroxysme. « Tout dire ou se taire », dit Julien Green dans son journal. Tout dire pour se taire, et, après le match où chacun pousse l’autre dans ses retranchements, après des évènements de musique et de magie du langage, après les Grandes illusions, reste la douceur de la pure présence à l’autre.

Arthur Dreyfus et Anne Alvaro
Mise en lecture Laurent Charpentier
avec la participation d’Ophélie Marsaud


0

commentaires

Seuls dans la nuit
21 Jan

Seuls dans la nuit

Un soir d’hiver, Nour est confrontée à un phénomène lumineux aussi beau qu’étrange. Cet événement, indéfinissable et peu partageable avec ses proches, lui ouvre des horizons nouveaux et vient déstabiliser son « inaltérable légalité quotidienne ».
Comment un objet mystérieux et beau apparu dans le ciel, peut-il troubler une personne au point de modifier durablement son rapport au monde et à sa propre existence ?
En empruntant autant à la sociologie, à la poésie qu’au genre fantastique, Seuls dans la nuit interroge sur scène notre rapport au merveilleux, au cosmos et à l’impalpable.
À travers une cartographie se déployant au plateau, chaque instant vécu, chaque détail sont retraversés pour tenter de mieux comprendre l’inexplicable. Pour, peut-être, trouver des réponses.


0

commentaires

A la renverse
19 Oct

A la renverse

Sardine et Gabriel se connaissent depuis l’enfance. Elle vit en Bretagne, lui dans l’Est. Chaque été et chaque mois de février, pour le carnaval, Gabriel part retrouver Sardine dans le Finistère, face à l’océan, l’endroit de tous les possibles. Elle rêve de partir, lui de venir la rejoindre et s’installer. Pourquoi se retrouvent-ils toujours sur ce banc bleu, face à l’immensité ? Toute une vie de destins retournés, de péripéties, de temps qui passe dans tous les sens et d’appels au large si puissants que personne ne peut y résister. Rockeurs au grand coeur, rêveurs maladroits, ils jouent avec la réalité, traversent ses dangers, se cherchent, se courent après, toujours à la renverse l’un de l’autre, mais jamais séparés.


En savoir plus

0

commentaires

Un vide noir grésille
30 Mar

Un vide noir grésille

Isaac a 9 ans. Atteint d’une maladie oculaire, il va perdre progressivement la vue. Un jour, un médecin lui parle de Galilée et de sa cécité, de toutes les découvertes qu’il a faites alors qu’il était aveugle déjà. Isaac va rythmer ses nuits des rêves de Galilée, des inventions astronomiques aux découvertes mathématiques, du vide créateur à la profondeur de l’imaginaire. Le temps passe, et Isaac ne voit plus de près. Il regarde loin, de plus en plus loin. Un nouvel objectif. Et le glaucome se resserre. Sur scène, les rêves d’Isaac. Des rêves pleins de la figure de Galilée.


En savoir plus

0

commentaires

Heur
06 Mar

Heur

Cette saison, le Théâtre Variable nº 2 inaugure les recherches qui présideront à la création, en 2019.2020, de la pièce de Michel Vinaver À la renverse, sur la révolte des ouvriers de l’usine horlogère LIP de Besançon en 1973.
Aussi, l’atelier que je dirige avec les élèves-interprètes du Conservatoire à rayonnement régional de Grand Poitiers et les étudiants du Master Pro Assistanat à la mise en scène de l’Université de Poitiers est l’occasion d’un spin-off, terme qui désigne dans les séries télévisées une oeuvre de fiction sur un ou plusieurs personnages secondaires autour de deux personnages de cette pièce aux parcours liés.

Piau, cadre dans l’entreprise Bronzex, voit sa promotion lui être refusée au profit de son collègue Bouteiller. C’est pourtant ce dernier dont on suit l’effondrement sous trop de pression, quand le premier trouve dans cet échec le tremplin pour bouleverser sa vie et s’autoriser un nouveau départ amoureux.
Cette histoire, finement tissée à l’intérieur de la lutte ouvrière que narre À la renverse, m’a donné envie de mener, avec les élèves-interprètes et les étudiants,
un important travail de dramaturgie documentaire sur la notion de bonheur.
Partant des expériences de chacun, de fragments de textes de Michel Vinaver et de documents théoriques, artistiques ou puisés dans l’actualité, Heur interroge le diktat des normes véhiculées par notre société, qui délivrent des modèles de bonheurs (professionnels, familiaux, amoureux) dont il paraît parfois impossible de se défaire mais qu’il peut être tout aussi difficile de suivre sans dégâts.
Keti Irubetagoyena


En savoir plus

0

commentaires

Mon traître
23 Jan

Mon traître

En Irlande du Nord, dans les années 70, Sorj Chalandon rencontre Denis Donaldson, leader charismatique de l’IRA. Il tombe en amitié. Il épouse sa cause. Le 17 décembre 2005, Denis Donaldson avoue sa trahison : depuis 25 ans, il est l’informateur des services secrets britanniques. Le 4 avril 2006, il est assassiné. De cette trahison, Sorj fera deux romans : Mon traître et Retour à Killybegs.
De ces deux livres, Emmanuel Meirieu a fait un spectacle. Pour réunir ces deux personnages à la scène. La parole du trahi puis la parole du traître. Une amitié engagée, un texte politique et sentimental, plein de chaleur et de chagrin.


En savoir plus

0

commentaires

Le songe d'une nuit d'été
05 Déc

Le songe d'une nuit d'été

C’est la folie dans une forêt aux portes d’Athènes !
Une nuit, deux couples contrariés dans leurs amours fuient dans la forêt : Hermia aime Lysandre, mais est malheureusement promise à Démétrius qui la poursuit, lui-même aimé d’Héléna qu’il refuse. Ajoutons à cela une jeune troupe de scouts qui répètent en secret une pièce de théâtre, les disputes rocambolesques d’Obéron et Titania, les gardiens des elfes et des fées et nous obtenons une pièce virevoltante et lumineuse où le charmant Puck, lutin d’Obéron, profi te de cette virée nocturne pour accomplir ses malicieuses supercheries.


En savoir plus

0

commentaires

Noces de Sang
07 Nov

Noces de Sang

Un village d’Andalousie ou d’ailleurs.
Deux familles ennemies, un amour interdit.
Un homme et une femme s’unissent dans le silence d’une nuit d’été.
L’appel incessant du sang force leur union secrète.
Elle est promise à un autre.
Ses noces approchent.
Robes, couronnes d’oranger, totems, autels et parures défilent au-dessus de leurs
têtes.
Face à l’effervescence collective, la jeune femme brûle
silencieusement, écartelée.
Leur amour poursuit son vol, comme la nature sa marche,
Les noces n’auront pas lieu.


En savoir plus

0

commentaires

La femme® n’existe pas
26 Avr

La femme® n’existe pas

Écrite en 1750, La Colonie est l’une des premières pièces féministes du répertoire mondial. Cette fois, pas de marivaudage mais une proposition coup de poing : et si les femmes entraient au gouvernement ? Malicieux écho aux débats sur la parité, ce texte vieux de trois siècles est d’une actualité étonnante. Il met en évidence l’incroyable lenteur des progrès en termes d’égalités. D’emblée séduite par sa force de frappe joyeuse mais désireuse de creuser les liens qu’il entretient avec notre société, j’ai proposé à Barbara Métais-Chastanier d’en signer une lecture contemporaine : La Femme® n’existe pas, variation sur La Colonie de Marivaux.
La réécriture conserve la majeure partie du texte original mais se camoufle à l’intérieur de celui-ci pour faire jouer les deux écritures entre elles : dialogues mêlés, digressions à l’intérieur des discours, courtes scènes étoffant le canevas classique. Adoptant le phrasé du maître, Barbara Métais-Chastanier se plaît à se rendre imperceptible. Seuls les anachronismes trahissent le passage d’un auteur à l’autre et l’effet de surprise qu’ils provoquent chez le spectateur se double d’un plaisir de connivence dans la reconnaissance des événements cités.
C’est que La Femme® n’existe pas répond à la violence des thèmes abordés en prenant le parti de la gaieté. Celle-ci se déploie dans le comique jubilatoire des dialogues et des situations proposées, portée par le rythme enlevé des échanges et par les chants qui ponctuent les manifestations avec la force des hymnes révolutionnaires. Elle se nourrit du sentiment de communauté qu’induisent l’occupation de la salle entière et le travail sonore des interprètes, créant vocalement les bruits de la nature environnante.

Keti Irubetagoyena

texte d’après La Colonie de Marivaux
variation de Barbara Métais-Chastanier
mise en scène Keti Irubetagoyena
Compagnie Théâtre Variable nº 2

avec Bruno Coulon, Jézabel d’Alexis, Nicolas Martel, Julie Moulier, Grace Séri
régie Jimmy Boury
costumes Marie Le Leydour

production Compagnie Théâtre Variable nº 2
coproductions la Comédie Poitou-Charentes – CDN, Le Vaisseau de Coubert, le Théâtre Variable nº 2 (en cours)
avec le soutien d’Arcadi Île-de-France, de la DRAC Île-de-France et du département Seine-Saint-Denis

ce spectacle est également présenté dans le cadre de Collèges au spectacle


En savoir plus

0

commentaires

Ella
12 Mar

Ella

La pièce est le récit par Ella de sa vie : rejetée par son père qui la donne en mariage, à vingt- et-un ans, à un marchand de bestiaux qui en a quarante-neuf et qui vit déjà avec une autre femme dont il a cinq enfants, elle donne naissance à son fils Josef. Brutalisée par son mari, persécutée par sa belle-famille, croulant sous le travail, elle commence une descente aux enfers qui la mènera de l’hôpital psychiatrique à la prison en passant par toutes les cases de la déchéance sociale et morale, pour finir chez sa sœur qui l’héberge dans le poulailler avec son fils, sa cafetière et son téléviseur.
L’auteur s’est attaqué d’abord à l’écriture et aux bases de la fable théâtrale, avant de nous toucher sur un plan plus intime : comment se fait-il que nous puissions encore supporter une telle misère ? Le mal de l’époque à l’heure où l’hostilité envers les pauvres s’exprime de plus en plus ouvertement en France, jusqu’à créer la « pauvropho- bie » ? Que soixante-deux personnes possèdent autant que la moitié la plus pauvre de la population mondiale. Mais aussi que des milliers de migrants vivent sur notre territoire parqués en des camps dans des conditions inhumaines. Le sang du pauvre finit dans
le bras du riche. Et alors, Michelet le disait, quand l’Etat est défaillant, les sorcières apparaissent.
Achternbusch, « l’anarchiste bavarois », avait senti venir le vent mauvais. Il a créé, pour porter la parole de ces sans-parole, Ella, persona non grata, figurante d’une pièce qui se joue sans elle. Ce qui reste, c’est cette voix dépossédée mais non domestiquée, et qui, par la force de la catharsis théâtrale, rend vie à ce qui était mourant, pour faire de cette femme-totem le réceptacle en creux de toutes les rages de vivre. Ella ne peut pas garder le silence. Nous sommes des créatures condamnées à la parole. La parole nous tient debout. Quel murmure se lèvera de ce qui n’a pas de nom ?

Yves Beaunesne

texte Herbert Achternbusch
mise en scène Yves Beaunesne
texte français et dramaturgie Marion Bernède
avec Clotilde Mollet, Camille Rocailleux
scénographie Damien Caille-Perret
lumières Nathalie Perrier
coiffures et maquillages Kuno Schelgelmilch
création musicale Camille Rocailleux
création costumes Jean-Daniel Vuillermoz
assistanat à la mise en scène Marie Clavaguera-Pratx
stagiaire assistant Théophile Guilhem Guéry
production La Comédie Poitou-Charentes – CDN coproduction La Coursive – Scène Nationale de La Rochelle avec le soutien de la Drac Poitou-Charentes, de la Région Nouvelle-Aquitaine et de la Ville de Poitiers en partenariat avec Le Théâtre d’Angoulême – Scène Nationale spectacle

créé le 26 février 2018 à La Coursive – Scène nationale de La Rochelle

Poitiers
Programmation du TAP - Théâtre Auditorium de Poitiers
au Centre d’Animation de Beaulieu
mars 2018
lun 12 › 20h30 tout public
mar 13 › 19h30 tout public

réservation et billetterie auprès du TAP : 05 49 39 29 29


En savoir plus

0

commentaires

Love and money
06 Fév

Love and money

Love and money, c’est sept instantanés de vie humaine pour plonger dans de grands dilemmes moraux : où est le bien ? où est le mal ? qu’est-ce que la bonté ou la lâcheté ? qu’est-ce que la justice ?
David, la trentaine, ancien enseignant reconverti dans les télécoms semble mener une vie des plus normale. Mais David a un lourd passé qui semble le rattraper : sa femme, Jess, s’est suicidée dans des circonstances plutôt troubles. Love and money retrace en sept tableaux le parcours de ce couple et des personnes qui ont croisé sa route. Tous les personnages se retrouvent captifs de cette grande problématique contemporaine : love or money ?
Le choc avec cette problématique est frontal pour le spectateur, grâce à une écriture à la fois puissante et ludique où l’on vient nous ébranler dans nos certitudes : comment aurais-je agi dans une telle situation ? Suis-je quelqu’un de bien ?
Il s’agit d’un théâtre proche du spectateur, subtil, intime. Un théâtre où l’humain est toujours au centre des préoccupations, pris en étau entre son quotidien le plus trivial et ses grandes angoisses fondamentales. Love and money permet d’ouvrir un espace de réflexion lucide servi par une écriture bouleversante, sur ce que les individus traversent dans nos sociétés contemporaines.
Avec Love and money, je souhaite entraîner le spectateur à mener sa propre enquête. Il se retrouve plongé dans l’instruction du procès de David, où toutes les pièces à conviction, tous les témoignages et toutes les situations sont récoltés, reconstitués, afin de dresser le portrait de cet homme complexe. À l’issue de la représentation, le spectateur doit décider à la manière d’un juré au terme d’un procès, qui doit être condamné.
Dans ce théâtre que nous proposons, le spectateur est le sixième acteur. Il est plongé dans un réseau d’émotions et d’interrogations qui font de l’expérience théâtrale un moment privilégié pour reconsidérer ses certitudes et envisager d’autres façons de voir le monde.

Mathilde Souchaud


En savoir plus

0

commentaires

Days of nothing
23 Jan

Days of nothing

texte Fabrice Melquiot, © L’Arche Editeur
mise en scène Matthieu Roy, cie du Veilleur

Rémi Brossard, un auteur en résidence d’écriture dans un collège de banlieue parisienne, rencontre deux spécimens
de l’établissement : Maximilien et Alix. Ces adolescents vont bouleverser son projet d’écriture. Leurs échanges renvoient chacun d’entre eux à ses propres limites : difficulté à vivre dans le monde, à y trouver sa place, à faire acte.
Avec humour et cruauté, Fabrice Melquiot nous invite à réfléchir sur la portée de l’éducation artistique et culturelle. Cet auteur majeur de la scène européenne ausculte les rouages d’un établissement scolaire au bord de la dérive. Il interroge l’adolescence, le suicide et la mythomanie sous le prisme de l’acte d’écriture.
Matthieu Roy


0

commentaires

L’Origine
05 Déc

L’Origine

Vous allez assister une expérience où un homme va tenter de vous raconter le Banquet de Platon.
Mime, chant, corps… que va-t-il mettre en œuvre pour arriver à ses fins ?
Marie Clavaguera-Pratx, metteure en scène.


0

commentaires

Andromaque, lecture/spectacle
06 Nov

Andromaque, lecture/spectacle

Oreste aime Hermione, qui aime Pyrrhus, qui aime Andromaque, qui cherche à protéger son fils Astyanax tout en restant fidèle au souvenir de son mari, Hector, tué pendant la guerre de Troie.
Thomas Condemine, metteur en scène


0

commentaires

03 Mai

Lettres à Elise

Début août 1914, Jean Martin, l’instituteur d’un petit village auvergnat, doit partir à la
guerre. Il quitte son épouse, Élise, et leurs deux enfants, Camille et Arthur. Les choses commencent bien : il retrouve à la caserne les amis avec lesquels il a fait son service militaire.
À défaut d’enthousiasme, ils se réchauffent de camaraderie.
Le soir, il adresse une première lettre à Élise. Elle lui répond.
Et bientôt, à travers leurs courriers, se raconte leur histoire, le comique et le tragique des années de guerre, de l’amour à la révolte, du désespoir à la tendresse.

Lettres à Elise s’intéresse à celles et ceux qui vivent la Grande Guerre dans leur chair et dans leur sang, c’est le lieu de rencontre de deux mondes qui s’éloignent à mesure que le conflit se prolonge : l’avant, le front guerrier, et l’arrière, le front ménager.
La pièce ne se veut pas une vitrine de 14-18, c’est juste une lueur venue de ce qui s’est passé hier – et l’amour à mort partout. C’est ouvert sur des tas d’images, ça broie dans le dedans, pan ! avec un air de ne pas savoir où ça vous emmène et qui tient bon la mesure. On y est comme des petites madeleines, à éponger, éponger, et se laisser perler.

Le but, c’est de dissoudre la forme épistolaire dans le chaudron d’un théâtre
de tréteaux avec ses trucs et ficelles : ouvrir la montre, la démonter, la remonter, la voir tourner à l’envers. Elle n’en sera que plus insolite, comme toute chose ordinaire.
Si l’on peut dire que les mauvaises nouvelles des journaux télévisés sont là pour vendre les bonnes nouvelles de la publicité, on peut aussi dire que les tragédies sont là pour affirmer haut et fort que nous avons des raisons d’avoir foi en la femme
et en l’homme. Une phrase attribuée à Jules César m’obsède : « Il est impossible de
ne pas devenir ce que les gens pensent que l’on est. » C’est là que commence le travail du théâtre pour lutter contre cette terrible condamnation, contre le scepticisme et le cynisme qui nous font croire qu’il ne faut pas prendre au sérieux les rêves, en temps de paix comme de guerre.

Yves Beaunesne


En savoir plus

0

commentaires

13 Mar

Le Dis-Donc en balade

Avec Jérôme Rouger de la Cie La Martingale.

Le Dis donc en balade est un atelier de lecture théâtrale au principe simple : lire ensemble une pièce de théâtre sans spectateurs.

Pour cette nouvelle édition nous lirons Lettres à Elise de Jean-François Viot.

Jauge limitée : une priorité sera accordée aux personnes ayant réglé leur réservation pour le spectacle en mai. Cette lecture est proposée dans le cadre de la programmation du spectacle Lettres à Elise, mis en scène par Yves Beaunesne, les mercredi 3 et jeudi 4 mai à 20h30 au Centre d'Animation de Beaulieu.

Les participants à la lecture bénéficieront d'un tarif réduit pour ce spectacle (7 euros).

Inscription gratuite mais obligatoire.
Lieu communiqué sur inscription.
05 49 41 43 90


0

commentaires

08 Mar

Big Bang

Nous découvrirons au fil de la représentation cinq individus en quête de ce monde virtuel. Cherchant coûte que coûte à faire le « buzz », ils vont tenter, ensemble, de mettre en scène une expérience qui pourrait répondre scientifique- ment à plusieurs thèses mises en avant par les plus grands chercheurs scientifiques.

Nous nous délecterons de leur inventivité, de leur véracité, de leur imagination et des techniques qu’ils emploieront pour arriver à leurs fins. Une fois leur vidéo filmée et mise en ligne, nous découvrirons son impact à la lecture des commentaires et des « like » qu’elle suscite.

Comment vont-ils recevoir les réactions des internautes du monde entier ? Quel serait l’impact aujourd’hui d’une révolution scientifique largement médiatisée ?

De tout temps, les avancées scientifiques ont suscité débats et véhémences lorsqu’elles ne correspondaient pas à nos croyances. Aujourd’hui encore, un grand nombre de chercheurs travaillent à répondre à des questions essentielles qui pourraient révolutionner notre vision du monde. Mais aussi nos modes de vie, nos coutumes, nos religions...

Quelle est l’origine de la Terre et de son système solaire ? Quelle est l’origine de l’Homme ? Y-a-t-il réellement eu un Big Bang ?

Lorsque je lis les commentaires de certaines vidéos scientifiques postées sur ces plateformes de diffusion, me saute aux yeux l’éclectisme des commentateurs, mais aussi le ridicule et la virulence de leur réaction.

Derrière un écran, nos propos peuvent atteindre des extrêmes. Mais que faire lorsque le monde virtuel atteint notre condition réelle ? Nos libertés sont-elles toujours aussi préservées ?

Pour fouiller les limites d’un monde « sans limites » sur lequel nous surfons tous, nous utiliserons comme matière textuelle les commentaires de multiples documentaires de vulgarisation scientifique récoltés sur You Tube.

Marie Clavaguera-Pratx


En savoir plus

0

commentaires

30 Jan

Cycle de lectures - Airs de famille

Laure Bonnet, auteure associée à la Comédie PC assure la programmation d'un cycle de lecture. Lors de quatre lundis dans l'année, nous vous invitons à découvrir ces lectures dans la salle de la Comédie : Airs de famille de Laure Bonnet.

Les quatre artistes associés, Laure Bonnet, Marie Clavaguera-Pratx, Thomas Condemine, et Camille Rocailleux, choisiront un texte parmi ceux dont l'écriture a abouti après un passage lors d'une résidence E.T.C. Ecritures Théâtrales en Chantier, et se proposeront de la partager avec vous.

Entrée libre
Réservation conseillée


0

commentaires

26 Jan

La Rémanence des Lucioles

Pier Paolo Pasolini, dès 1941, faisait de la luciole le témoin, nocturne et lumineux, de l’amour, de l’intensité et de la singularité. Trois décennies plus tard, ce dernier déclare leur extinction définitive. En témoignant des dégâts entre les puissantes lumières du pouvoir et les peuples qui errent dans l’obscurité, telles des lucioles, il développe son thème du « génocide culturel » en posant le constat définitif que l’humain se meurt. Georges Didi Huberman dresse un tout autre constat et soutient que les lucioles n’ont disparu qu’à la vue de ceux qui ne sont plus à la bonne place pour les voir émettre leurs signaux lumineux.

Au travers des abysses de la cage de scène, le spectateur sera comme l’observateur méticuleux d’un espace – un refuge, un îlot souterrain, un lieu de repli, une marge de la société – dans lequel cohabite une multitude de « lucioles ». Des individus qui, pour une raison ou une autre, sont amenés à vivre autrement, en marge.

L’un sera l’idiot, le muet, l’autre, la mère de toute la communauté. Un autre encore présentera toutes les caractéristiques du fripon divin. Et puis, il y aura aussi celui qui traîne dans l’ombre, celui-là amènera la lumière. Ou bien encore le guetteur funambule qui erre entre le dessus et le dessous...
Nous découvrirons, au fil de la pièce, l’univers de ces marginaux à la fois poétique, burlesque et surréaliste.

Jusqu’au jour où ceux qui vivent « à la surface » vont découvrir cette fourmilière vivante. Par empathie, ils vont tenter de leur rendre leur liberté, celle de vivre au-dessus, dans un environnement « décent ».

Dès lors, nous verrons les désastres de l’altruisme et des bons sentiments. Le langage y a toute sa liberté.

Comédiens, circassien et danseur, dans la foi du théâtre, dans l’éloge du corps et du texte, nous donnent à voir ici un espace clos et malsain transformé en lieu de vie.

Marie Clavaguera-Pratx

Séances :
- Jeudi 26 janvier : 19h30 (tout public)
- Vendredi 27 janvier : 14h00 (lycées)


En savoir plus

0

commentaires

23 Jan

Maman a choisi la décapotable

Spectacle réservé aux écoles élémentaires.

Il n’y a pas de tabou dans la maison de Prune et Lola, on peut parler du goût des baisers, de l’envie de cogner les garçons, des moutons noirs, des moutons blancs et même du VTT d’Henry, l’amoureux de Garance, leur nounou... Mais pas le droit de parler ni de Papa ni de Maman. Seulement voilà, Lola aimerait bien en savoir un peu plus à propos d’eux ; Comment Maman est partie ? Où est Papa en ce moment ?

Est-ce qu’ils reviendront ? Ensemble ou séparément ? Dans la chambre, sa grande soeur a quelques réponses, dans la cuisine, Garance fait des crêpes et des omelettes aux oeufs brouillés.

Maman a choisi la décapotable c’est le désir d’écrire et de donner à voir un spectacle pour le jeune public en mettant les adultes sur le rang de devant. C’est parler de la famille et de l’amour qui remuent en enchainant les coqs à l’âne et les airs de rien. C’est une histoire marrante mais pas drôle où les mots jouent aux agents doubles, qui parlent des non-dits et des termes compliqués... des phrases qui passent et de celles qu’on retient.

Pour Maman a choisi la décapotable, j’ai pensé à ces thrillers américains, qui font mouche facilement, qui passent au cinéma et qui, avec un scénario bien ficelé, se jouent de nos repères, nous perdent à l’endroit qu’ils désirent et nous récupèrent au moment le plus inattendu. Mais je ne suis ni scénariste ni américain...

Il me restait donc à créer mon chemin à partir de ces modèles pour en faire une pièce de théâtre, intrigante, sensible et un peu loufoque. J’avais depuis longtemps l’envie de poser comme cadre l’histoire d’une famille aux parents déserteurs. Une famille singulière qui tente de se considérer comme universelle, qui ne fait pas état de sa différence mais qui la subit au quotidien. Prune, Lola et Garance sont nées. Trois filles avec chacune un manque à combler et une quête à entreprendre.

Antonio Carmona


En savoir plus

0

commentaires

10 Jan

Réparons-nous ?

Dès le début de la représentation, je souhaite immerger le public dans un espace de parole intime. Un espace entre deux portes où tout peut se dire. Ancrer cette prise de parole dans le « vestiaire ». Cet espace où elle se change de façon quotidienne pour vêtir son costume d’aide soignante et quitter son habit de femme active, d’épouse, de fille de boulangère – son habit civil. Je souhaite donner à entendre un témoignage dans ce lieu de transition propre à ce corps de métier, qui n’est ni l’extérieur ni l’intérieur. Alors qu’elle s’apprête à vider son casier, elle tombe sur son bulletin de classe lorsqu’elle avait 15 ans, sur lequel est stipulé : « Décision du conseil de classe : orientation BEP sanitaire et social ». En avançant, elle se remémore une conversation tenue avec sa mère sur son éventuelle orientation en bac pro sanitaire et social.

Dans cet espace qui sert aussi de salle de repos, d’espace de break entre deux soins, elle visitera son passé. Se remémorera sa ferveur à poursuivre ses études. Ses premiers lavements. Ses premiers fous rires avec ses collègues. Sa vie de femme. Tout au long de cette introspection le public découvrira ce qui la fait. Ce qui l’anime et ce qui la pousse à poursuivre coûte que coûte ce métier.

Dans cet « espace de détente », avec des objets-souvenirs qui la propulseront dans son passé, nous verrons aussi le corps de Virginie. Un corps de femme qui porte des charges de plus de 50kg au quotidien. Après avoir rencontré Cécile Vitrant qui portera ce texte, il m’a semblé évident de faire appel à la manipulation afin de révéler l’attention que cette femme porte au corps de l’autre. J’ai envie de donner à voir ce don de soi nécessaire pour insuffler la vie auprès des patients dont parle Virginie dans son récit. Pour cela, je lui demanderai d’user de ses talents de comédienne comme de marionnettiste.

J’ai le souvenir d’avoir vu une infirmière administrer des soins à un proche. Ces gestes techniques me sidéraient : remplis de douceur et de grâce. J’observais ce ballet silencieux fait de tendresse et d’attention.

Marie Clavaguera-Pratx

Séances :
- Mardi 10 janvier : 19h30
- Mercredi 11 janvier : 19h30
- Jeudi 12 janvier : 19h30


En savoir plus

0

commentaires

Le Cid
04 Jan

Le Cid

Pierre Corneille
Yves Beaunesne – Comédie Poitou-Charentes

À Séville, Rodrigue et Chimène s’aiment. Mais la dispute de leurs pères oblige Rodrigue à tuer celui qui a déshonoré son géniteur. Par dignité, l’orpheline demande au roi la tête de son amant meurtrier. Revenu glorieux de la bataille contre les Maures, le jeune homme se voit finalement offrir en récompense la main de sa bien-aimée. Pris dans les mailles de la morale, c’est par la fougue et l’abandon que ces deux-là s’en sortiront. Avec en son cœur la passion, la tragi-comédie de Corneille - version initiale de 1637 - est audacieuse. Après L’Annonce faite à Marie de Claudel [2014] ou Intrigue et Amour de Schiller [2016], Yves Beaunesne, directeur de la Comédie Poitou-Charentes, ravive l’alexandrin cornélien et l’amour impossible.

Crédit photo : Damien Caille-Perret


En savoir plus

0

commentaires

07 Déc

Le Garçon à la valise

Le Garçon à la valise raconte l’histoire de deux enfants migrants, Nafi et Krysia, qui traversent le monde pour fuir la guerre et atteindre ce qu’ils croient être un Eldorado : Londres.

Ce n’est pas une histoire vraie et pourtant leurs parcours ressemblent à ceux de nombreux enfants d’aujourd’hui : en Syrie, au Tchad, en Tchétchénie, en Afghanistan, en Ukraine ou ailleurs.

Nafi et Krysia n’ont ni origine spécifique ni religion.
Là n’est pas la question.

Mike Kenny a écrit cette pièce en 2004, il l’a retravaillée en 2009, je l’ai découverte en 2014 et aussitôt décidé que c’était cette histoire-là que je voulais raconter. Nous étions alors en octobre 2014. Depuis le printemps 2015, cette question de l’exode, des réfugiés devient de plus en plus prégnante, de plus en plus urgente, de plus en plus complexe à aborder.
Je n’ai pas à l’origine choisi ce thème, j’ai choisi la pièce, l’oeuvre. C’est l’émotion, la découverte de nouveaux univers, le plaisir, la poésie qui ont guidé mon choix. Depuis, ce thème a pris de l’ampleur en moi et il a par ailleurs envahi les médias.

Mike Kenny aborde ce sujet avec finesse, émotion et humour. Un mythe moderne, avec des héros que nous croisons tous les jours dans les rues de nos grandes villes. Ce texte interroge la complexité du monde et la puissance des histoires, celles entendues par Nafi durant toute son enfance et qu’à son tour il va transmettre, celles grâce auxquelles il va pouvoir faire face à sa réalité.

Dans ce texte, Mike Kenny fait la démonstration de la puissance salvatrice du théâtre et de la fable.

Tout commence chez Nafi, là où son père lui racontait des histoires. Un jour la guerre éclate.

Odile Grosset-Grange

Séances :
- Mardi 6 décembre : 14h00 (collèges)
- Mercredi 7 décembre : 10h00 (collèges)
- Mercredi 7 décembre : 19h30 (tout public)
- Jeudi 8 décembre : 10h00 et 14h00 (collèges)


En savoir plus

0

commentaires

La Dispute
09 Nov

La Dispute

est une pièce à part dans l’œuvre de Marivaux. Elle traite de l’infini du désir et du plaisir, confronté aux limites et aux règles imposées par la vie en société. Elle inscrit la chair dans un débat d’idées.
La Dispute entre le Prince et Hermiane porte sur qui, de l’homme ou de la femme, a le premier donné l’exemple de l’inconstance et de l’infidélité en amour. Mais cette dispute est surtout prétexte à une leçon d’histoire naturelle sur cobayes humains : quatre jeunes hommes et femmes élevés depuis leur naissance dans l’isolement et hors du monde vont se rencon- trer pour la première fois. Ils feront sous leurs yeux (et les nôtres) l’apprentissage de l’altérité, du désir, de la jalousie, de la détestation.

Ce spectacle très curieux est donc une représentation de l’origine du monde, de l’innocence et de sa perte, vue à travers le prisme d’un auteur du XVIIIe siècle et qui s’inscrira nécessairement dans notre propre réalité, à l’aube du XXIe siècle.

Le langage est bien sûr le premier vecteur de communication entre ces « sauvageons » et le monde « civilisé ». Mais en plus de leur apprendre notre langue, leurs tuteurs, choisis noirs « afin que leurs élèves fussent plus étonnés quand ils verraient d’autres hommes » prendront bien soin au fil de l’expérience de leur inculquer que l’un est l’homme et l’autre la femme, et que par conséquent leur destination naturelle est d’être charmés l’un de l’autre.

La détermination culturelle, raciale et sexuelle imprègne donc rapidement la nature de ces jeunes ingénus et vient inévitablement fausser le résultat de l’expérimentation.

La Dispute ausculte impitoyablement ce fameux passage de l’enfance à l’âge adulte au cours duquel l’infini des possibles se resserre en un faisceau de comportements induits, plus ou moins consciemment, par le monde dans lequel il nous faut vivre.

Avec le sérieux et la légèreté des enfants quand ils jouent, les comédiens nous entraîneront dans une fête des sens, lumineuse et cruelle – belle comme une blessure.

Jacques Vincey

de Marivaux
mise en scène Jacques Vincey

Séances :
- Lundi 7 novembre : 14h00 (collèges)
- Mardi 8 novembre : 14h00 (collèges)
- Mercredi 9 novembre : 10h00 (collèges)
- Mercredi 9 novembre : 19h30 (tout public)
- Jeudi 10 novembre : 14h00 (collèges)


En savoir plus

0

commentaires

03 Oct

Cycle de lectures - Airs de famille

Laure Bonnet, auteure associée à la Comédie PC assure la programmation d'un cycle de lecture. Lors de quatre lundis dans l'année, nous vous invitons à découvrir ces lectures dans la salle de la Comédie : Airs de famille de Laure Bonnet.

Pour ce premier rendez-vous, Laure Bonnet nous donnera à entendre son texte « Airs de famille », projet à l'initiative de la bibliothèque départementale des Deux-Sèvres, récit écrit sur la base de paroles de personnes âgées et accompagné de très anciennes photos extraites d'archives départementales et familiales.

Entrée libre
Réservation conseillée


0

commentaires