Tags : la Ville fait appel à un prestataire extérieur

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Dès la semaine prochaine, un prestataire privé viendra en renfort des deux agents de la Ville de Poitiers affectés à effacer les très nombreux tags qui fleurissent sur les murs d'établissements privés comme publics. Depuis début avril, la collectivité a recensé 160 inscriptions, des "messages de menace voire de haine". "Ils peuvent parfois être vus par les habitants, des enfants, et ce n'est pas acceptable", reconnaît Amir Mistrih, adjoint à la Sécurité, à la Tranquillité publique et au Stationnement. D'où le recours à une société privée, en plus du renfort de deux autres agents de la collectivité (quatre au total). Mais cet effort pour faire disparaître les tags toujours plus vite a un coût : de 1 000 à 1 200€ HT la journée, auxquels s'ajoutent les 100 000€ annuels de la brigade anti-tags. Face au fléau, la Ville réclame donc le soutien de ses partenaires en amont, notamment la police nationale. La semaine dernière, le procureur de la République Cyril Lacombe a reçu un représentant de la sûreté publique et Amir Mistrih, avant de publier un communiqué de rappel des peines encourues pour les auteurs de tags. Au passage, une polémique a éclaté entre la préfecture de la Vienne et l'adjoint au Personnel de Poitiers Stéphane Allouch, qui a dénoncé sur France Bleu le manque de soutien de l'Etat. Son collègue Amir Mistrih rappelle que Poitiers dispose de vingt-cinq caméras de surveillance mais qu'aucune réquisition de la police nationale n'a eu lieu avant le 18 mai, soit au lendemain de la rencontre avec le procureur de la République.

Plus d'informations : https://www.le7.info/article/21730-t...
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