Conservatoire de Poitiers

Nouveau trio, création mars 2015

Louis Sclavis s’est imposé comme un des musiciens les plus créatifs du jazz contemporain. Dominique Pifarély est un violoniste et un compositeur incontournable sur la scène actuelle.

Vincent Courtois est bien plus qu’un violoncelliste virtuose. Depuis plus de 25 ans, ils collaborent à de multiples projets et forment aujourd’hui un trio d’une rare maturité, pour une musique vive et créative.

Entre improvisation et partition

Quand une guitare classique rencontre une guitare jazz... que le jazzman est le si talentueux Sylvain Luc et la musicienne classique,
la merveilleuse Marylise Florid... alors se crée une alchimie qui les porte à explorer un univers possible, passerelle entre classique et jazz... vers la Musique.

A travers le répertoire de Barrios-Mangoré, Tarrega... mais aussi par leurs compositions et improvisations, ces deux musiciens atypiques vous invitent à partager leur complicité entre sensibilité et malice.

Avec le jeune orchestre d’harmonie et un groupe de musique de chambre

Programme :

- Suite de danses de Bartók (transcription de Perceval Gilles)
- D’ombre et de lumière de Jean-Luc Defontaine (création achevée en janvier 2016, partition dédiée au Trio Atanassov)
- 3ème trio opus 101 en do mineur de Brahms

Avec le Trio Atanassov

- Perceval Gilles, violon
- Sarah Sultan, violoncelle
- Pierre-Kaloyann Atanassov, piano

Le répertoire du Trio Atanassov s’étend de Haydn aux œuvres les plus récentes du XXIème siècle. Imaginatif et plein de personnalité, le Trio Atanassov perpétue et renouvelle la tradition du trio avec piano en mettant à l’honneur des compositions qui mêlent cultures et influences musicales du monde entier. C’est dans ce même esprit que le trio Atanassov s’attache à commander des œuvres aux compositeurs d’aujourd’hui. En 2013, c’est Vache Sharafyan qui a composé une pièce spécialement à l’attention du trio Atanassov, Moonrise over Jerusalem.

Durée : 1h. Tarifs : de 3.50€ à 14€. Réservation au 05 49 30 20 22

À travers une création, une re-création et une œuvre majeure du répertoire pour trio

Avec ses rythmes endiablés et ses influences orientale, hongroise ou roumaine, la Suite de danses de Béla Bartók, originellement écrite pour orchestre symphonique en 1923 et spécialement transcrite pour ce concert, donnera de manière idéale le ton de ce programme. À la mosaïque de ses six mouvements, fera suite une création de Jean-Luc Defontaine dans une musique fortement ancrée sur le thème de la danse et marquée par les oppositions de caractères. Le concert se terminera avec Brahms et son troisième trio, dans lequel il s’inspire (3e mouvement) du « Zwiefacher », une danse pratiquée en Bavière et en Autriche au mouvement irrégulier caractéristique. Il nous berce ainsi dans un doux balancement, avant de nous emporter dans un final fougueux.

Quintettes de Mozart

Par la composition des quintettes, Mozart prolonge à sa façon la
tradition de l’écriture à cinq voix qui occupait une place d’honneur
dans la polyphonie des 16e et 17e siècles. La base en est le quatuor
à cordes, auquel s’ajoute un instrument, l’alto. Mozart avait une
prédilection pour l’alto, au cœur de l’harmonie. Il en jouait lui-même
avec notamment Anton Staedler, clarinettiste, facteur
d’instrument, pour qui il écrira son quintette avec clarinette et
dans lequel il jouera la partie alto lors de la création en 1789. Il
lui écrira le concerto,Trio des Quilles, les solos de la Clémence de
Titus et ce quintette composé deux ans avant sa mort.
Ces deux quintettes nous montrent la facette la plus profonde
de l’œuvre de Mozart, à la fois légère et intérieure. Le concert
s’ouvrira par l’ouverture de Idoménée, Roi de Crète, un opéra
composé à 24 ans, un clin d’œil au compositeur lyrique qu’il fut
aussi, et qui irrigue toute sa musique.

Trio n°1 opus 49 (1er mvt) de Félix MENDELSSOHN
Laurie Bourgeois, violon ; Nicolas Mizen, saxophone ; Johanne Ralambonrainy, piano

Acht Stücke pour clarinette alto et piano opus 83 (pièces n°4 et 6) de Max BRUCH
Marion Guillaume, piano ; Benjamin Taillefumier, clarinette ; Madalin Noël, alto

Trio en G mineur opus 15 (1er mvt) de Bedrich SMETANA
Thibault Bretecher, violon ; Benjamin Rabaté, saxophone ; Hiroki Yamada, piano

Quatuor en ré Majeur de Wolfgang Amadeus MOZART
Clémence Bourgeois, flûte ; Stéphanie Perrigault, violon ; Nuria Honrubia, alto ; Jacques Tarnovsky, violoncelle
"L'histoire du soldat": Marche du soldat,
Le violon du soldat, Petit concert, Danse du diable de Igor STRAVINSKY
Eloi Comiran, violon ; Benjamin
Taillefumier, clarinette ; Samson Villard, piano
Trio de Aram KHATCHATURIAN
Axel Yziquel, clarinette ; Carine Beuchot, violon ; Gwenaëlle Burel, piano
Sonate from die Bänkelsängerlieder, anonyme Quintette (Allegro vivace) de Malcolm ARNOLD "Tarentelle" de Félix MENDELSSOHN
"Le petit nègre" de Claude DEBUSSY
Cécile Dupont, Alexandre Brune, trompettes ; Emile Rallet, cor ; Clément Berny, trombone ; Valentin Chabot, tuba

Johann Sebastian Bach - Das Musikalisches Opfer

« Messieurs, le vieux Bach est arrivé ! » C’est par ces termes enthousiastes que le roi Frédéric II de Prusse, passionné de musique, annonce la venue de Bach en son château de Potsdam. Le compositeur y est accueilli avec les honneurs dus à sa réputation. Le roi propose alors au musicien d’improviser pour lui et lui donne un thème musical devant servir de fondement à ces improvisations. De retour à Leipzig, Bach élabore un recueil de canons, ricercars ainsi qu’une extraordinaire sonate en trio, toutes œuvres ayant pour origine le fameux Thema Regium (thème royal) de Frédéric II. Dédiée au roi à qui elle est envoyée, cette œuvre stupéfiante de maîtrise et de beauté porte le nom d’Offrande musicale.
Sommet de l’art du contrepoint et de la musique en général, l’Offrande musicaleestl’unedestoutesdernièresœuvresdeBach.

Avec :
Jean Brégnac, flûte traversière baroque
Marie Rouquié, violon baroque
Matthieu Lusson, viole de gambe
Olivier Houette, clavecin et orgue

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Variations tziganes pour 4 instruments à cordes

La formation instrumentale (violon, contrebasse, cymbalum, piano) est consacrée aux musiques d’inspirations tziganes, où la culture de transmission orale agit comme vecteur essentiel. Les phrases, les rythmiques, les mélodies, nuances et accents passent de musicien à musicien un peu comme un conteur trans- met une histoire. « C’est un mélange de cultures qui influence notre musique », explique Iacob Maciuca.
Ses variations sont tziganes mais comme le quartet compte trois Roumains et un Argentin, d’autres influences s’y ajoutent, le tout accompagné d’une ambiance légère et un humour tout en finesse.

Avec :
Marian Iacob Maciuca, violon
Sergiu Brasovean, contrebasse
Mihaï Trestian, cymbalum
Gerardo Jerez-Le Cam, piano

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