Carte scolaire : 52 nouveaux postes (inattendus) d'enseignants dans l'académie

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Si la fin du confinement n’est pas encore annoncée, une chose est déjà certaine : le Covid-19 aura un impact sur la prochaine rentrée scolaire. D’abord en termes de budget… Selon les éléments communiqués par l'Unsa-Education et confirmés par le rectorat de Poitiers, 52 postes de professeurs des écoles seront créés dans l’académie. Une surprise quand on sait que les prévisions tablaient plutôt sur la suppression de 40 postes d’enseignants dans ce même premier degré. Autrement dit, le ratio devient positif avec le financement de 12 postes supplémentaires par rapport à la rentrée 2019, alors que les effectifs d’élèves continuent de baisser dans les quatre départements (-2 474). "Ces postes permettront d’ouvrir des classes là où les effectifs l’exigent", indique Jean-François Roland, secrétaire régional de l'Unsa-Education. Comment expliquer ce retournement de situation qui concerne toute la France à des degrés divers ? Tout simplement par la déclaration du ministre de l’Education nationale, Jean-Michel Blanquer, qui promettait le 27 mars dernier qu'« il n’y aurait aucune fermeture de classe en milieu rural sans l’accord du maire ». Une annonce qui revenait à dire finalement qu’il n’y aurait aucune fermeture de classe du tout tellement le maintien de l’école au cœur des villages est un enjeu important pour les élus ruraux. +16 postes dans la Vienne Le confinement imposé aux enseignants et le fait que la plupart des conseils municipaux, même élus, n’ont pas été installés après le premier tour des élections le 15 mars, ne facilitaient pas la concertation autour des mesures d’ouvertures et de fermetures de classes. Ces moyens seront actés lors du Comité technique académique de vendredi. Ensuite un Comité technique spécial départemental (CTSD) abordera la question de la carte scolaire le 14 avril. Ici, 16 postes supplémentaires seront ouverts contre aucun à l’origine, tandis que le département devrait perdre plus de 770 élèves en maternelles et primaire. "Ces dispositions particulières et exceptionnelles nous conduisent aujourd’hui à souhaiter une carte scolaire minimale ne prenant en compte que les rares fermetures justifiées et indiscutables", conclut Jean-François Roland. De son côté, la FSU a "pris acte de la dotation supplémentaire de 1 248 postes" en niveau national mais estime que "cette dotation reste insuffisante pour couvrir tous les besoins et doit être à nouveau abondée. De plus, les dotations supplémentaires ne peuvent se restreindre au seul premier degré. Les besoins indispensables concernent tous les corps. La période de confinement a accru les inégalités et nous avons besoin de conditions pédagogiques diversifiés, de diminution des effectifs par classe." Plus d'informations : http://www.7apoitiers.fr/depeche/8791/ca...
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