Jazz à Poitiers

Jazz à Poitiers

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Jazz à Poitiers c'est ...

• une trentaine de concerts par an, d’octobre à juin, principalement au Carré Bleu (mais pas que !)

• des accueils en résidence de travail et/ou d’enregistrement

• des actions de médiation pour favoriser la rencontre du public avec les musiques que nous défendons

• un travail de terrain régional pour l’accompagnement des musiciens et structures demandeurs de conseils en tout genre (plate-forme MIR)

• et depuis 2010, un festival : Bruisme

 

Jazz à Poitiers. Jazz donc, mais pas que. Ou en tout cas dans ses formes les plus contemporaines. Ce qui s’invente aujourd’hui dans le champ jazzistique et ses nombreux affluents. Mais aussi, et surtout, musiques improvisées. Et toutes les esthétiques connexes qu’une telle pratique peut irriguer. Free, noise, contemporain, rock, électro... Et au-delà des étiquettes, la volonté depuis 1997 de présenter au public des artistes et des pratiques trop souvent boudés par les médias.

 

Soyez curieux !

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Quad Core - Yann Leguay
18 Mar

Quad Core - Yann Leguay

Détournement sonore d’objets électroniques. Musique du XXIIe siècle.

Yann Leguay travaille depuis de nombreuses années sur les questions de supports, de production et de fixation du son. Véritable manipulateur, ou « media saboteur », comme le définit le label Consumer Waste à la sortie d’un album renversant en 2013, il cherche à replier la réalité sur elle-même à l’aide d’objets, d’éditions, d’installations et de performances réalisés dans divers lieux et festivals.

Brut et sans concession, son détournement des normes admises en musique s’inscrit dans la lignée du mouvement « glitch » et du « circuit-bending ». Yann Leguay pose la question de l’outil sonore et de sa non-finalité. Dans Quad Core, des disques durs sont ouverts pour constituer un instrument entièrement contrôlable mais au comportement imprévisible. S’en dégage un paysage sonore oscillant entre drones numériques et craquements analogiques. Une immersion dans l’écoute du support, et la matérialité de ce type de mémoire physique.


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Hubbub
15 Mar

Hubbub

Des plaisirs de l’instant qui font des souvenirs précieux », c'est en ces termes que Jazz à Poitiers accueillait Hubbub en 2014 pour leur quinzième anniversaire. Mais Hubbub ça n'est donc pas seulement des plaisirs de l'instant, c'est une formation qui dure et qui par définition se réinvente en permanence. Des musiciens virtuoses chacun dans leur domaine, une communion unique entre eux. Une pratique de l'improvisation collective qui n’invente sans doute rien, mais qui donne naissance à une musique nouvelle, une musique dans la musique, une musique inouïe. Chaque son doit trouver sa place dans un kaléidoscope multicolore, changeant, bruissant, évoluant incessamment. En tension, en équilibre, Hubbub avance comme sur un fil. D’un côté et de l’autre, un précipice. Sur la crête, la musique, l’improvisation jouissive. Des sommets qu’ils atteignent à chaque concert, immanquablement.

Hubbub c'est un art du son, un art de la tension. Hubbub c'est précieux et comme on l'a déjà dit, Hubbub c’est immense et puis c’est tout.


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The Bridge #14
14 Fév

The Bridge #14

The Bridge est un ambitieux projet d'échanges entre deux continents, et plus précisément entre deux pays, les États-unis et la France. The Bridge a pour mobile de faire jouer et circuler quelques dizaines de musiciens parmi les plus actifs et les plus créatifs du champ jazzistique – la moitié basée à Chicago et dans le Midwest, l’autre moitié dispersée à travers la France – dans toutes les configurations possibles, année après année, voyage après voyage, aventure après aventure.
Pour cet échange, le 15ème déjà, The Bridge réunira les saxophonistes Keefe Jackson et Dave Rempis, la pianiste Christine Wodrascka et les batteurs Didier Lasserre et Peter Orins. The Bridge doit s'envisager comme un dialogue toujours mouvant, jamais figé, entre des musicien-ne-s, qui explorent leurs parcours et leurs différents horizons autour de la musique Jazz et/ou improvisée. Il n'y est pas question de leader, ou de partition pré-établie mais bel et bien de faire de l'expérience, du phénomène de l'échange vécu, une matière sonore vivante et inventive, qui jamais ne se fige.


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Fêtez Utile Fish From Hell
03 Fév

Fêtez Utile Fish From Hell

Fêtez Utile !
C’est ce que vous proposent le Confort Moderne, la Fanzinothèque et Jazz à Poitiers avec cette soirée musicale détonante au profit de la Ligue contre le cancer 86. Une programmation fidèle à leurs esthétiques claires et obscures où même les enfants trouveront bonheur. En somme, de la musique et de la joie tout en soutenant une cause qui nous est chère. Indéniablement immanquable donc !

Programmation : La Croisière du Navigator (ciné-concert à partir de 5 ans) par Jérémy Baysse trio, Fish From Hell, Chassol, Ropoporose et Rubin Steiner

Pour parler de Fish From Hell, trio formé par Marc Démereau, Sébastien Bacquis et Fabien Duscombs, il va nous falloir faire preuve d'imagination. En effet ce trio d'improvisation s'est formé autour d'un spectacle Moby Dick Wanted, qui comme son nom l'indique s'attache au célèbre cachalot blanc d'Herman Melville. Il ne sera pas question du « je préférerais ne pas » de Bartelby, mais bien d'imaginer les mouvements et les déplacements de Moby Dick et du Capitaine Achab.

On reconnaît dans Fish From Hell, des emprunts à la musique noise, au rock et au free jazz, mais indubitablement le trio nous plonge dans une approche imaginative d'un récit dont chacun-e peut s'emparer. Des sons acoustiques les plus ténus, aux déluges électroniques les plus dévastateurs, on perçoit aussi bien la menace du « monstre», que ses plongées abyssales ou sa sérénité toute aquatique. Il y a bien dans Fish From Hell, quelque chose du voyage, mais du voyage comme seule l'imagination peut nous en procurer.

Crédit photo : Johann Michalczak


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Pateras - eRikm
31 Jan

Pateras - eRikm

On connaît Pateras pour Pivixki et ses pièces électroniques, on connaît eRikm pour son prolifique apport aux expérimentations électroniques. Ce qu'on ne connaît pas encore, c'est le duo entre Pateras et eRikm. Nul doute qu'entre ces deux musiciens le dialogue sera conséquent. On pourrait qualifier la pratique d'eRikm de minimale, elle pourrait se résumer à une question : que reste-t-il du dispositif de l'électronique quand il ne reste que sa « lutherie »? On pourrait qualifier la pratique d'Anthony Pateras de brute, ou posée autrement comment on peut produire du hard métal avec de l’électronique ?

Schématiquement, le travail d'eRikm et Pateras joue sur quelque chose de l'ordre de l'attention, de la tension, et de la puissance. De l'infime au plus massif, de la sonorité la plus invisible à la plus maximale, c'est un travail d'équilibre. Accélération et décélération, silence et saturation, l'idée est bien d'y développer une puissance, une puissance électronique, extatique, sensible et intense.

Crédit photo : Pierre Chinellato


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