Le 7

<p>Depuis pr&egrave;s d&rsquo;un demi-si&egrave;cle, Iribarren prosp&egrave;re dans la Vienne et la Charente o&ugrave; elle exploite une douzaine de carri&egrave;res, avec 2,5 millions de tonnes de granulats et d&rsquo;amendements extraits chaque ann&eacute;e, ainsi que 70 000m3 de b&eacute;ton fabriqu&eacute;s. Mais cette entreprise familiale aujourd&rsquo;hui dirig&eacute;e par Jean-Fran&ccedil;ois Iribarren (170 collaborateurs, 60M&euro; de chiffre d&rsquo;affaires) prend aujourd&rsquo;hui la lumi&egrave;re &agrave; la faveur d&rsquo;un mat&eacute;riau plus confidentiel : la dolomie du Poitou. Ce sable s&eacute;dimentaire d&rsquo;origine marine, form&eacute; au Cr&eacute;tac&eacute; il y a plus de 100 millions d&rsquo;ann&eacute;es, se trouve &agrave; l&rsquo;&eacute;tat naturel dans la carri&egrave;re de Lussac-les-Ch&acirc;teaux. Le gisement est unique en France.</p> <p>Si la dollite, son deuxi&egrave;me nom, est aussi int&eacute;ressante, c&rsquo;est qu&rsquo;elle constitue une alternative efficace et rentable &agrave; la paille. Elle peut en effet &ecirc;tre utilis&eacute;e comme liti&egrave;re pour animaux dans tous les types d&rsquo;&eacute;levages (bovins, ovins, caprins, porcins, volailles). 
<em>&laquo; Sa d&eacute;couverte date des ann&eacute;es 80, mais les &eacute;leveurs ne l&rsquo;utilisent en liti&egrave;re que depuis une dizaine d&rsquo;ann&eacute;es &raquo;</em>, 
commente S&eacute;bastien Baudini&egrave;re, responsable commercial de l&rsquo;entreprise. Iribarren en commercialise entre 20 000 et 
25 000 tonnes par an et jusqu&rsquo;&agrave; 
45 000 tonnes en 2020, ann&eacute;e o&ugrave; la paille a manqu&eacute;. Or, les pluies abondantes laissent penser que les &eacute;leveurs de l&rsquo;Hexagone seront confront&eacute;s &agrave; la m&ecirc;me probl&eacute;matique cette ann&eacute;e.</p> <h3><strong>Ecologique et &eacute;conomique</strong></h3> <p>Bretagne, Normandie, Pays de la Loire, Suisse... La liti&egrave;re made in Poitou a t&ocirc;t fait de s&rsquo;exporter hors de la Nouvelle-Aquitaine, m&ecirc;me si c&rsquo;est dans le Lussacois que les &eacute;leveurs ont d&rsquo;abord b&eacute;n&eacute;fici&eacute; de ses qualit&eacute;s. Hyperaborbante et confortable pour les animaux, la dolomie pr&eacute;sente des vertus sanitaires -un PH &eacute;lev&eacute; qui limite le d&eacute;veloppement des bact&eacute;ries-, &eacute;cologiques -100% naturelle, elle s&rsquo;utilise en agriculture biologique- et &eacute;conomiques. Son extraction ne n&eacute;cessite pas de broyage ni de transformation lourde, son prix est donc <em>&laquo; trois fois moins &eacute;lev&eacute; que la paille &raquo;</em>. 
D&rsquo;autant que la dollite sert en fin de vie d&rsquo;amendement agricole.</p> <p><em>&laquo; Le gisement de Lussac-les-
Ch&acirc;teaux a ouvert en 2021 pour une dur&eacute;e de 30 ans et nous avons augment&eacute; les capacit&eacute;s de stockage en pr&eacute;vision d&rsquo;une plus grande demande du monde agricole &raquo;,</em> avance le responsable commercial. De la carri&egrave;re &agrave; la liti&egrave;re, la dolomie du Poitou pourrait bien &ecirc;tre l&rsquo;une des <em>&laquo; sensations &raquo; </em>
de l&rsquo;ann&eacute;e. <em>&laquo; On ne va pas r&eacute;soudre tous les probl&egrave;mes, mais on peut contribuer &agrave; aider les &eacute;leveurs... &raquo;</em></p> Plus d'informations : http://www.7apoitiers.fr/article/23427-l...

Deuxième du Grand Prix féminin de Chambéry le week-end dernier, Evita Muzic a frôlé le podium de peu ce mercredi sur le parcours de la Flèche Wallonne mais elle a grimpé d’une place par rapport à l’an passé. La cycliste de la FDJ-Suez est arrivée 4^e  et sa coépquipoère Marta Cavalli se classe 9^e de cette 27^e édition remportée par la Polonaise Katarzyna Niewiadoma (Canyon//SRAM Racing) devant la Néerlandaise Demi Vollering (Team SD Worx-Protime), tenante du titre. L’équipe poitevine n’a pas démérité, malgré une météo capricieuse qui n’a pas épargné les concurrentes dont le début de course a été salué par de la pluie et des éclairs.

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Un accident mortel est survenu lundi sur un chantier du parc du Futuroscope. Selon nos confrères de France Bleu, la jeune victime, un ouvrier âgé de 23 ans, est tombé dans un tube de plus de 5m de profondeur, sur le site de l’attraction « Mission Bermudes ». Les pompiers du groupe d’intervention en milieu périlleux (Grimp) dépêchés sur place ne sont pas parvenus à réanimer la victime. Une double enquête a été ouverte, l’une par la gendarmerie pour « homicide involontaire dans le cadre du travail » et la seconde par les services de l’Inspection du travail. Elles devront déterminer les circonstances de ce terrible accident.

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Créée en septembre dernier, la Fondation territoriale vient de lancer sa Grande Collecte dans la perspective de récolter des fonds pour soutenir des projets associatifs non lucratifs, d’intérêt général, et à caractère social, sociétal ou environnemental. L’objectif est de collecter 250 000€ auprès d’au moins 100 entreprises du territoire. « Pour les TPE/PME, ce montant peut sembler significatif, il convient néanmoins de considérer que les entreprises peuvent être mécène pour un don à partir de 500€ ou de 1 000€, soit respectivement 200€ et 400€ après déduction fiscale. » Actuellement, 34 dossiers sont en cours d’analyse, parmi lesquels Soligo86, garage solidaire installé à Saint-Georges-lès-Baillargeaux. En 2023, Poitou Habitat Jeunes avait été parmi les lauréats de la Fondation territoriale pour un projet de tiny-houses itinérantes pour loger des jeunes en insertion, sur les territoires ruraux de Grand Poitiers.

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<p>Elles sont &laquo; mini &raquo; mais elles ont tout de grandes. Chaque ann&eacute;e, &agrave; l&rsquo;initiative de l&rsquo;association Entreprendre pour apprendre (EPA), des mini-
entreprises &eacute;closent aux quatre coins de la France, port&eacute;es ici par des coll&eacute;giens, l&agrave; par des lyc&eacute;ens ou des &eacute;tudiants. 
&laquo; L&rsquo;objectif est d&rsquo;apporter aux jeunes, quels que soient leur niveau scolaire, leur milieu, leur situation g&eacute;ographique, la possibilit&eacute; de d&eacute;couvrir le monde de l&rsquo;entreprise et de d&eacute;velopper des comp&eacute;tences transversales aujourd&rsquo;hui tr&egrave;s demand&eacute;es par les recruteurs &raquo;, r&eacute;sume Fran&ccedil;oise Hughes-Magnard, charg&eacute;e de mission d&rsquo;EPA (Le 7 n&deg;588).</p> <p>Cette ann&eacute;e, dans la Vienne, 25 mini-entreprises (3 S, 8 M et 14 L) d&eacute;veloppent des projets tr&egrave;s divers autour de la cr&eacute;ation d&rsquo;accessoires &agrave; partir de capsules de caf&eacute;, d&rsquo;une solution connect&eacute;e pour surveiller la qualit&eacute; de l&rsquo;eau, d&rsquo;un escape game&hellip; Les mini-M et mini-L seront pr&eacute;sentes le 23 mai au Festival des mini-entreprises qui se tient cette ann&eacute;e au palais des congr&egrave;s du Futuroscope (lire ci-contre).</p> <h3><strong>Le petit truc en plus</strong></h3> <p>Au fil des ans, certaines sont pass&eacute;es dans la cour des grandes, &agrave; l&rsquo;instar de Cr&eacute;aGum 
(Le 7 n&deg;620), ou encore d&rsquo;Askip (Le 7 n&deg;613), un jeu sur le harc&egrave;lement. Imagin&eacute; par des &eacute;l&egrave;ves de CAP du lyc&eacute;e Raoul-Mortier de Montmorillon, il est actuellement en rupture de stock. Ce n&rsquo;est pas un hasard si C&eacute;dric Raveleau, professeur d&rsquo;&eacute;conomie de l&rsquo;&eacute;tablissement, renouvelle chaque ann&eacute;e l&rsquo;aventure. 
<em>&laquo; L&rsquo;int&eacute;r&ecirc;t premier est de mettre du concret sur des comp&eacute;tences qu&rsquo;on cherche &agrave; leur faire acqu&eacute;rir,</em> explique-t-il. <em>Les &eacute;l&egrave;ves se retrouvent acteurs de leur formation, ils doivent imaginer leur projet de A &agrave; Z et ils y mettent encore plus d&rsquo;implication. Et puis cela reste un concours, ce qui cr&eacute;e une r&eacute;elle motivation et une belle satisfaction chez des &eacute;l&egrave;ves qui, en CAP notamment, sont souvent en perte de confiance. &raquo;</em> D&rsquo;autant que Raoul-Mortier affiche un beau palmar&egrave;s, avec sept titres en huit participations, dont celui de vice-champion de France en 2022. Sur un CV, la ligne fait toujours son petit effet. <em>&laquo; La plupart trouvent plus facilement des d&eacute;bouch&eacute;s pour leur apprentissage. C&rsquo;est souvent le petit truc qui va faire la diff&eacute;rence. &raquo;</em></p> <p>Paulo Figueiredo Gomes le confirme. L&rsquo;ancien coll&eacute;gien de Gen&ccedil;ay, 23 ans aujourd&rsquo;hui, a particip&eacute; en 3e &agrave; une mini-
entreprise de bagues et colliers r&eacute;alis&eacute;s &agrave; partir de bouteilles en plastique. Fun Bottles a v&eacute;cu mais l&rsquo;exp&eacute;rience a marqu&eacute; son jeune &laquo; PDG &raquo;. Paulo voulait &ecirc;tre conducteur de train mais l&rsquo;exp&eacute;rience mini-entreprise, le travail en &eacute;quipe tout particuli&egrave;rement, l&rsquo;a finalement pouss&eacute; vers un BTS management commercial op&eacute;rationnel. <em>&laquo; L&rsquo;objectif n&rsquo;est pas que les jeunes cr&eacute;ent leur bo&icirc;te mais de leur donner l&rsquo;esprit d&rsquo;entreprendre &raquo;</em>, insiste-t-il. Aujourd&rsquo;hui en master 2, il continue de s&rsquo;investir dans EPA en tant que vice-pr&eacute;sident du r&eacute;seau des alumni, qui favorise les partages d&rsquo;exp&eacute;rience, organise des &eacute;v&eacute;nements et <em>&laquo; offre de belles opportunit&eacute;s de stage, d&rsquo;alternance et m&ecirc;me d&rsquo;emploi, en France et au-del&agrave; gr&acirc;ce au r&eacute;seau europ&eacute;en &raquo;.</em> Mini-
entrepreneur un jour, mini-
entrepreneur toujours !</p> Plus d'informations : http://www.7apoitiers.fr/article/23432-l...